
Si les touristes n'ont pas déserté la destination et sont actuellement nombreux à visiter le pays, la Confédération du Tourisme Grec constate une baisse de 30% des réservations de dernière minute.
Alors que la Grèce continue de négocier la restructuration de sa dette et que ses banques ne devraient pas rouvrir leurs portes avant le 14 juillet prochain, le Syndicat des Entreprises du Tour Opérating (Seto) français a fait état d'une situation normale dans les clubs et les hôtels de la destination. Les touristes ne semblent pas avoir déserté le pays en raison des difficultés qu'il traverse, néanmoins les professionnels du secteur commencent à observer ce qui pourrait bien être les premières conséquences de la situation sur le tourisme grec.Selon la Confédération du Tourisme Grec (SETE), les réservations de dernière minute dans la destination auraient chuté de 30% depuis l'annonce du référendum sur le plan d'aide au pays, dans la nuit du 26 au 27 juin derniers. Cette chute représente près de 300 000 touristes en moins. L'organisation professionnelle a également exprimé ses craintes quant à la fermeture prolongée des banques, qui créé des problèmes d'argent liquide, et les possibles difficultés d'approvisionnement des établissements en nourriture si la situation ne s'améliore pas dans les prochaines semaines. Avant le référendum, Andreas Andreadis, Président de la SETE, faisait déjà part de ses inquiétudes à propos des conséquences que pourrait avoir la crise sur l'industrie du tourisme grecque, et espérait un dénouement rapide de la situation. Le Premier ministre du pays, Alexis Tsipras, doit présenter aujourd'hui ses propositions de réformes à ses créanciers pour obtenir une nouvelle aide financière de leur part.
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