
“En retenant une hypothèse de deux tiers de la baisse du taux répercutés dans les prix, seuls 6.000 emplois pourraient être créés à long terme”, indique le rapport du Comité des prélèvements obligatoires qui dépend de la Cour des Comptes, au lieu des 40 000 avancé par le contrat d’avenir. “L'instauration du taux de TVA réduit dans la restauration représentera pour l'Etat en 2010 un manque à gagner de 3 milliards d'euros, ce qui en fait une des "niches fiscales" les plus coûteuses”, ajoute Philippe Seguin, son président, qui s’est montré "réservé sur le respect des engagements d'embauche et de baisse des prix" formulés par les restaurateurs, affirmant que les effets de la TVA réduite en terme d'emploi n'étaient "pas démontrés".