• L’idée née en 2003 a mis sept ans à franchir les étapes de la faisabilité économique et du maquis administrativo-territorial, mais le concept Villages Nature est désormais sur les rails • Piloté conjointement par EuroDisney et Pierre&Vacances-Center Parcs, le projet s’appuie sur les compétences et les valeurs de chaque associé pour créer une destination originale. • La première phase de 1 730 unités d’habitations sera commercialisée dès septembre 2011, mise en chantier en 2013 pour une livraison à l’été 2015.
Réunis pour présenter les premières ébauches concrètes des Villages Nature, Philippe Gas, président d’EuroDisney, et Gérard Brémond, Président de Pierre&Vacances-Center Parcs, insistent tous les deux sur la dimension exceptionnelle de ce projet. Il se veut plus qu’un prolongement de l’activité ludique de Disneyland Paris, davantage qu’un resort en multipropriété de plus, mais une nouvelle destination touristique qui met le développement durable au cœur du concept. La société Les Villages Nature du Val d’Europe devient une entité à part entière, joint-venture à 50/50 entre ses deux grands parrains, dirigée par Dominique Cocquet, pionnier d’EuroDisney en charge du Développement du parc, qui va animer une équipe restreinte mais autonome qui pourra s’appuyer sur toutes les compétences de ses maisons-mères.Sur un plan plus pratique, la déclaration d’utilité publique, dans le cadre du partenariat public-privé entre EuroDisney, la Région et l’Etat, interviendra une fois toutes les formalités administratives réglées dans le courant du 1er semestre 2011. La commercialisation des cottages et appartements pourra débuter selon la technique défiscalisée de la multipropriété P&V dès septembre 2011. Les ventes engagées financeront les travaux qui débuteront en 2013 pour une livraison des 1 730 unités, du lagon et son parc aquatique, notamment, en 2015. Un investissement de plus de 700 millions d’euros pour cette première phase, dont 270 pour les installations portées par des investisseurs institutionnels, et 430 pour les hébergements.A terme de 20 ans, c’est une zone de 510 ha qui sera aménagée pour mélanger la recherche “d’émotion, de détente, de nature, d’expérience, autour d’un message fort qui est l’harmonie possible entre l’homme et la nature, assis sur un socle concret, expression architecturale et opérationnelle du développement durable”, résume Dominique Cocquet. On l’aura compris le projet qui a longtemps muri se veut exemplaire dans sa symbolique et dans son fonctionnement, même s’il adopte pour son financement les techniques éprouvées de la multipropriété. L’emprise au sol dessine grossièrement un papillon aux ailes déployées, repris dans le logo de la société, à 6 km de l’entrée du parc Disney, en incorporant l’actuel hôtel Davy Crockett.La première phase, sur 175 ha, concerne l’aménagement de l’aile gauche du papillon avec deux villages lacustres installés au bord du lagon géothermique et un village champêtre noyé dans la forêt. Au total, 1 730 unités d’hébergement, soit sous forme de cottages, tels qu’on en trouve dans les Center Parcs, ou d’appartements dans de petits immeubles végétalisés, qui ont fait l’objet de longues recherches. Sous l’égide d’un directeur artistique, Thierry Huau, paysagiste et urbaniste, récent concepteur de Terra Bottanica à Angers, l’équipe de base réunit Jacques Ferrier, architecte du pavillon France à l’Expo de Shanghaï, qui planche sur les installations communes, et Jean des Gâtines et le groupe Patriarche, déjà intervenants sur les hébergements de Center Parcs. Ils vont s’appuyer sur les équipes de Disney Imagineering et celles de Pierre&Vacances. Les premières esquisses montrent l’inspiration puisée dans les jardins suspendus, dans le mouvement britannique Arts&Crafts du XIXe siècle ou les réalisations en Allemagne de Friedrich Hundertwasser.Le lagon géothermique, au bord duquel va se dresser le parc aquatique, est alimenté par la nappe d’eau chaude à 78° située à 1 800 m de profondeur, captée et utilisée également pour les réseaux de chaleur sans émission de gaz à effet de serre. Le parc aquatique est abrité sous une forme de pyramide de verre et de végétation qui s’inscrit dans la logique respectueuse de l’environnement.Décidés à faire des Village Nature une référence européenne de tourisme responsable, les partenaires s’engagent à suivre la démarche One Planet Living, initiée par BioRegional et le WWF, dans le cadre d’un Plan d’Action Durable. Il concerne aussi bien le traitement des déchets, les transports, l’alimentation, la maîtrise des consommations d’eau et énergétique, la qualité de la vie, le commerce équitable et les liens avec la population locale …Sur un plan plus pratique, la déclaration d’utilité publique, dans le cadre du partenariat public-privé entre EuroDisney, la Région et l’Etat, interviendra une fois toutes les formalités administratives réglées dans le courant du 1er semestre 2011. La commercialisation des cottages et appartements pourra débuter selon la technique défiscalisée de la multipropriété P&V dès septembre 2011. Les ventes engagées financeront les travaux qui débuteront en 2013 pour une livraison des 1 730 unités, du lagon et son parc aquatique, notamment, en 2015. Un investissement de plus de 700 millions d’euros pour cette première phase, dont 270 pour les installations portées par des investisseurs institutionnels, et 430 pour les hébergements.
