Le tourisme est d’abord l’affaire d’hommes et de femmes, qui se déplacent, qui se découvrent, qui échangent. Il est aussi une industrie, au sens noble de l’activité économique, dès lors qu’il justifie la construction d’équipements et génère des ressources pour les destinations et pour les acteurs.
Quand un secteur prend de l’envergure, la concurrence s’active entre ceux qui ont les moyens de le soutenir et qui souhaitent aussi en tirer parti. Dans cette concurrence internationale, quelle part tient la solidarité culturelle issue d’une langue commune, liée à une histoire commune. Les anglosaxons ont fait la démonstration qu’ils savaient en jouer sans complexe. Les hispanophones ont aussi joué leur partition sur une bonne partie du monde. Qu’en est-il des francophones ? Après tout, la langue française est partagée par beaucoup de peuples à travers le monde.
Cette langue est un trésor. Elle permet de se comprendre, de partager une culture aux dynamiques variées, de cohabiter plus facilement, de franchir des frontières en ayant l’avantage d’être mieux compris et de créer un climat favorable aux relations amicales ou commerciales. Plus de 320 millions d’habitants dans le monde partagent cette langue française, dont 255 millions en ont un usage quotidien. Le français est présent, peu ou prou, sur les cinq continents, dans plus de 110 pays et territoires. Elle est encore aujourd’hui la cinquième langue la plus parlée, après l’anglais, le mandarin, l’hindi et l’espagnol.
La rédaction de Hospitality-On a décidé de consacrer, en 2024, une longue enquête sur les opportunités d’investissement dans les pays francophones sur les cinq continents et justifier ainsi que le français puisse s’affirmer davantage comme la langue du tourisme et de l’hospitalité.
Parce que le tourisme d’aujourd’hui est de proximité, nous sommes convaincus que la proximité linguistique doit devenir une proximité de connaissances, de projets, d’expertises. Les « chroniques francophones du tourisme et de l’hospitalité » seront publiées à un rythme régulier jusqu’à l’été.
Ces chroniques francophones ont pour vocation de dresser un état du marché, de faire connaissance avec des acteurs importants et d’envisager les perspectives d’affaires et commerciales. L’Afrique en sera le premier sujet, parce qu’elle constitue la composante principale et vivante de la Francophonie. Viendront ensuite des éclairages sur les autres continents francophones sans hiérarchie volontaire.
