L’ex Paninvest, devenue Time-Hôtels, filiale du groupe LFPI, adossée à la Banque Lazard, vient de finaliser l'acquisition de la Compagnie Générale Hôtelière, un groupe qui possède 9 hôtels (murs et fonds de commerce), totalisant 607 chambres, situés en Ile-de-France et en province. Tous les hôtels sont exploités en franchise sous les enseignes Campanile, Première Classe et Kyriad et le resteront. Le CGH est une filiale de la Sopalia, compagnie financière holding qui regroupe les intérêts de la famille Suarez d'Aulan, ancienne propriétaire des champagnes Piper-Heidsieck, et désormais à la tête de domaines viticoles à St-Emillon, en Hongrie ou en Argentine. Le montant de la transaction reste confidentiel, et elle permet d'élargir le portefeuille des propriétés de Time-Hôtels à 52 hôtels et 3 250 chambres. Les établissements sont tous exploités par les équipes internes et le nouveau périmètre consolidé permet d'atteindre un chiffre d'affaires de près de 65 millions d'euros à fin 2008. En période de crise, les opérations de transaction immobilière restent finalement assez rares. “Cette opération démontre la capacité de Time-Hôtels à maintenir ses objectifs de développement”, déclare néanmoins Aline Thibaut-Durieu, Présidente de Time-Hôtels. “L'hôtellerie économique est un secteur résistant, qui présente encore de nombreuses opportunités, pour lesquels Time-Hôtels entend rester un opérateur actif en 2010”.La volonté de croissance de Time-Hôtels reste manifeste, mais encore faut-il trouver les “bonnes affaires”. “Ce ne sont pas vraiment les vendeurs qui manquent, mais ils n'ont pas encore totalement intégré le fait que la conjoncture et les perspectives immédiates sont difficiles”, explique la présidente. “Ils basent l'évaluation de leur affaire sur les chiffres exceptionnels de 2007 et 2008, qui ne peuvent plus servir de référence. Il faut attendre sans doute que le réalisme prenne le dessus”. Si Time-Hôtels reste un important franchisé du groupe Louvre Hôtels, Aline Thibaut-Durieu ne cache pas son intention de renforcer sa propre enseigne Timhotel sur Paris. “Les prix sont plus élevés, mais le marché reste solide”. Lors de l’inauguration du dernier Timhotel, rue de la Gaité à Paris, la présidente n’a pas caché qu’elle réfléchissait aussi à des implantations de Timhotel dans les grandes métropoles régionales.La volonté de croissance de Time-Hôtels reste manifeste, mais encore faut-il trouver les “bonnes affaires”. “Ce ne sont pas vraiment les vendeurs qui manquent, mais ils n'ont pas encore totalement intégré le fait que la conjoncture et les perspectives immédiates sont difficiles”, explique la présidente. “Ils basent l'évaluation de leur affaire sur les chiffres exceptionnels de 2007 et 2008, qui ne peuvent plus servir de référence. Il faut attendre sans doute que le réalisme prenne le dessus”. Si Time-Hôtels reste un important franchisé du groupe Louvre Hôtels, Aline Thibaut-Durieu ne cache pas son intention de renforcer sa propre enseigne Timhotel sur Paris. “Les prix sont plus élevés, mais le marché reste solide”. Lors de l’inauguration du dernier Timhotel, rue de la Gaité à Paris, la présidente n’a pas caché qu’elle réfléchissait aussi à des implantations de Timhotel dans les grandes métropoles régionales.
