
« Nous sauvons le patrimoine, c’est notre mission » résume la philosophie qui se cache derrière le nom Pierres d’histoire. Le rêve d’un homme, Dominique Imbert, qui est aujourd’hui devenu réalité à travers une société florissante qui inaugure d’ici quelques mois sa nouvelle adresse : le Domaine de Richebourg. Retour sur la création et le développement d’un petit groupe aux grandes ambitions.
La genèse de Pierres d’histoire
Transformer des lieux historiques en lieux de villégiature, c’est le pari fou que c’est lancé Dominique Imbert, fondateur et président de Pierres d’histoire, à son retour d’un voyage mémorable en Ecosse il y a une dizaine d’années. Outre-Manche, il a découvert ce concept imaginé par l’organisation britannique Landmark Trust.
De retour en France, il a décidé de s’en inspirer pour fonder Pierres d’histoire. L’idée était ainsi de proposer une expérience d’hospitalité singulière en conciliant des standards de qualité dignes de l’hôtellerie avec l’indépendance des locations de gîtes. Comme il l’explique, « les clients peuvent placer le curseur des services là où ils le souhaitent ».
Les clients ne louent donc pas une chambre mais bel et bien une maison dans un écrin de verdure. Car si la pierre est centrale, comme son nom l’indique, la nature est un élément tout aussi important. Pour parfaire l’offre, l’essentiel de la décoration et des meubles sont chinés, s’inscrivant ainsi dans la mouvance de l’économie circulaire.
Au-delà de l’aspect esthétique, ces espaces naturels permettent à Pierre d’histoire de développer une partie évènementielle. Des séminaires ou des évènements privés comme des mariages prennent souvent place dans les sites du groupe.
Un pari risqué mais réussi
Si beaucoup de personnes prenaient Dominique Imbert pour un fou à l’époque, le succès de l’entreprise aura fait taire les plus médisants. Sans partager les chiffres précis, Pierre d’histoire affiche aujourd’hui des taux d’occupation conformes aux ambitions, voire au-delà de ces dernières. En effet, le taux d’occupation des sites dépasse les 50%, ce qui représente le seuil de rentabilité pour l’hôtellerie de campagne selon son fondateur.
Si un investissement financier personnel conséquent a été nécessaire au début, Dominique Imbert a également pu compter sur le soutien d’une famille profondément investie dans le patrimoine français. Aujourd’hui, la société agit en tant qu’opérateur, les murs appartenant aux propriétaires qui font appel à Pierres d’histoire pour être accompagnés sur la partie rénovation et commercialisation.
Accorder le passé avec l’avenir
Et une fois le modèle de l’entreprise bien établi, l’objectif sera de développer un modèle qui s’apparenterait à la franchise. Pour mener à bien cette mission, Isabelle Bettan qui a été hérité du poste de Directrice générale. Elle apporte avec elle non seulement un dynamisme à toute épreuve mais également des années d’expérience dans le secteur de l’hospitality.
Avec une experte de l’industrie à la tête des opérations, l’objectif est clair : doubler le portefeuille du groupe d’ici 5 ans. Une stratégie dans laquelle le groupe semble bel et bien lancé avec l’ouverture en mai prochain de son dixième site, le Domaine de Richebourg.

Situé dans les Yvelines, ce moulin du XVIIe siècle entièrement restauré propose 11 maisons privatives avec jardins, soit un total de 23 chambres. L’offre est complétée par une salle de séminaire, une mezzanine, une piscine, un espace bien-être, plusieurs terrains de sport, un terrain de pétanque ainsi qu’une brasero.
Cette nouvelle demeure sera la 5ème du groupe abritée en Ile-de-France, le reste se répartissant entre la Normandie et la Sud de la France. Pour le moment, Pierres d’histoire concentre son développement dans les destinations où il y a du flux touristique, avec notamment 3 nouveaux projets qui pourraient voir le jour en Normandie.
