
Lors de la journée RICS consacrée à l'attractivité des actifs hôteliers, Sylvie Bergeret (Directrice des études, MKG Consulting), Katell Bourgeois (VP développement France, Groupe Accor ENA), Johanna Capoani (Directrice de la gestion des portefeuilles Hôtellerie, Swiss Life Asset Management), Tugdual Millet (Directeur Général, Covivio Hotels) et Jean-Marc Palhon (président, Extendam) ont partagé leurs perspectives.
Sylvie Bergeret redonne des éléments de contexte sur l’actif hôtelier :
« Un secteur très réactif de manière positive et des comportements de la clientèle qui restent assez stables. Les gens ont toujours envie de voyager, peut-être de manière différente, mais ils voyagent toujours. »
35 à 45% des investissements hôteliers sont en Île-de-France. Il y a toujours une grande attractivité des actifs prime parisiens. En région, on note désormais des investissements dans des villes plus petites, également des actifs qui peuvent être plus petits. Cette classe d’actifs de moins de 50 chambres était auparavant délaissée.
Il y a également une baisse du nombre de permis de construire liées à plusieurs facteurs :
- augmentation des coûts,
- non artificialisation des sols,
- réglementations RSE.
La conversion permet une visibilité à plus court terme, alors que pour de la construction où il faut attendre plusieurs années avant de pouvoir disposer de l’actif. Le parc hôtelier en France affiche seulement 1,5% de croissance.
L’hôtellerie était une classe d’actif peu connue, qu’est-ce qui a motivé ce changement ?
Jean-Marc Palhon : C’est une classe d’actifs qui bénéficie de fondamentaux très intéressants particulièrement sur le continent européen qui accueille de nombreux voyageurs et offre une forte densité de transports. Sur le vieux continent, il y a un déficit de chambres et une réserve foncière extrêmement tendue. C’est très positif pour les investisseurs.
Comment les crises ont-elles affecté le secteur ?
Johanna Capoani : Ces crises ont été diverses, elles ont permis de confirmer la résilience de l’hôtellerie. Nous sommes dans un monde où les gens ont besoin et envie de se déplacer. Le Covid a révélé que l’envie est presque plus forte que le besoin. Le loisir est revenu sur le devant de la scène.
Katell Bourgeois : Du point de vue des opérateurs, nous nous...
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