A la tête d’un réseau de 25 unités en 2010, la chaîne Akena veut doubler son parc d’ici 2015 en développant en franchise un concept original d’hôtellerie économique 2*, de qualité supérieure grâce à la maîtrise de la construction, permettant de pratiquer des prix attractifs.
Depuis la reprise du premier hôtel en 1990, alors sous enseigne Les Relais Bleus, la famille Fontaine n’a eu de cesse de figurer parmi les groupes hôteliers en expansion. Avec sa marque Akena, Jean-Michel Fontaine, président du groupe, développe en franchise un concept d’hôtellerie économique sans restauration. En 2000, la chaîne comptait déjà 30 établissements. Depuis, elle s’est repositionnée sur le marché des 2 étoiles en cédant une dizaine d’établissements à CBRE Investors, et compte 25 franchisés (1 105 chambres), avec les nouvelles ouvertures, sous trois appellations: Akena Express (hôtel bureau 1*), Akena City (hôtel bureau 2*), Relais Akena, (hôtel restaurant 2*). Aujourd’hui au 20e rang des chaînes françaises, elle ne compte pas en rester là.Deux ouvertures neuves sont prévues en 2011 en France, Valenciennes (64 ch.) en mars et Agen (50 ch.) en avril. Par ailleurs, la chaîne a affilié deux nouveaux adhérents, à Clermont de l’Oise et à Noyelles-Godault (Pas-de-Calais). Akena, qui concocte un projet de gros porteur aux portes de Paris (horizon2013) ouvrira également en 2011 deux établissements Akena Prestige à l’étranger, à Katowice en Pologne (120 ch.) et à Douala au Cameroun (86 ch.).“Nous voulons accélérer notre développement pour atteindre 50 hôtels, avec 3 500 chambres d’ici 2015, par l’affiliation d’unités existantes pour nous positionner sur le segment des 2*, avec un produit de qualité autour d’un prix affiché de 50 € la chambre et petit-déjeuner buffet à 5 €. Nous préférons nous tourner vers des investisseurs indépendants en quête d’une force commerciale et désireux de suivre notre volonté d’élever la qualité de l’offre’’, explique Nathalie Fontaine, directrice commerciale et réseau. Les hôteliers bénéficient de conseil et d’assistance à la construction (plan, technique, normes de classement, de sécurité, d’accessibilité...) et à l’exploitation (distribution, gestion, marketing et communication...). L’accent est mis sur la formation des candidats investisseurs en privilégiant des implantations d’unités de 30 à 50 chambres, à proximité des grands axes routiers desservant les pôles économiques et les sites touristiques.“Des commissions de travail thématiques se réunissent régulièrement au siège de façon à vérifier que les procédures mises en place s’appliquent bien sur le terrain’’, précise Nathalie Fontaine. Les nouvelles constructions répondent aux normes haute performance énergétique. “Lorsqu’il s’agit de reconditionner un établissement existant, l’hôtel doit avoir un restaurant et entre dans la catégorie Relais Akena’’, précise la directrice commerciale. Dans les chambres, d’une superficie d'au moins 16 m², l’équipement est rationnel mais confortable : literie en 160 pour les lits double, épais matelas, couettes, triple vitrage des fenêtres, barres de seuil pour réduire le bruit des couloirs, aménagement réversible avec bloc «penderie-bureau-dépose valise», écran plat, panneaux décoratifs dissimulant tous les fils électriques, Wifi gratuit, signalétique PETG, salle de bains bien conçue avec lavabos en résine et large douche, économiseur d’électricité… En dehors des heures d’ouverture de la réception, les hôtels disposent d’un distributeur automatique de chambres (par code ou carte bancaire).La 25e unité vient d’être inaugurée à Caudry, petite ville située entre Cambrai et Câteau-Cambrésis. Cet établissement de 49 chambres avec salle de séminaire offre des prestations 3 étoiles à partir de 49 euros/la chambre. “Avec un taux d’occupation de 40% depuis l’ouverture en août 2010, nous avons déjà fidélisé une clientèle d’affaires’’, se réjouissent Sabine et Philippe de Roek, les propriétaires-exploitants. N’étant pas hôteliers, ils ont bénéficié d’une formation théorique et pratique avec une assistance de trois mois avant l’ouverture, suivie de dix jours avec en parallèle une commercialisation de proximité.