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Hôtellerie de Luxe : Une nouvelle torpille lancée contre le projet de l'hôtel de la Marine

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Publié le 16/05/11 - Mis à jour le 17/03/22

Dans le cadre de la valorisation du patrimoine de l’Etat, pour renflouer ses caisses, le ministère du Budget a mis sur le marché, via France Domaine, des immeubles prestigieux dont les occupants publics vont quitter les lieux prochainement. Ce fut le cas de l’ex-centre de conférences de l’avenue Kléber, désormais propriété de l’Emirat du Qatar, et aujourd’hui en travaux pour devenir un hôtel Peninsula. Ce devait être le cas aussi de l'Hôtel de la Marine, siège actuel de l’Etat-Major de la Marine militaire qui doit rejoindre l’Armée de l’Air et l’Armée de Terre dans le futur «Pentagone français» place Balard. Des appels à projets pour occuper le bâtiment, moyennant un bail sur 80 ans et plusieurs centaines de millions d’euros, lancés par le ministère ont suscité l’émotion de la communauté historique, patrimoniale, voire militaire elle-même.Le président de la commission a demandé au ministre du Budget, François Baroin, de mettre fin à l'appel à projets ?afin de pouvoir auditionner d'éventuels candidats sans risque juridique d'interférence avec la procédure en cours et le ministre a décidé de donner une suite favorable à cette demande”, a indiqué le ministère. La commission a déjà auditionné l'homme d'affaires Alexandre Allard venu défendre son projet de Cité de l’artisanat d’art et d’hôtel de luxe, en compagnie de l'ancien ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres, et de l'architecte Jean Nouvel. Les autres projets privés, comportant un hôtel de luxe, seront aussi auditionnés, mais d’ores et déjà, la commission veut également donner la parole aux responsables du Mobilier national et du Musée des Arts décoratifs. Et la balance semble fortement pencher en leur faveur, notamment pour une extension du Musée des Arts décoratifs, tout proche, rue de Rivoli. Le chef de l'Etat attend le rapport définitif avant l’été. Chronique d’un projet proprement torpillé avant d’être définitivement coulé.Soucieux de désamorcer la polémique, Nicolas Sarkozy a annoncé en janvier la création d'une commission indépendante sur le devenir de l'Hôtel de la Marine. Début février, le chef de l'Etat en a confié la présidence à Valéry Giscard d'Estaing, qui avait fermement pris position pour que l'Etat ne se défasse pas de ce bâtiment.Le président de la commission a demandé au ministre du Budget, François Baroin, de mettre fin à l'appel à projets ?afin de pouvoir auditionner d'éventuels candidats sans risque juridique d'interférence avec la procédure en cours et le ministre a décidé de donner une suite favorable à cette demande”, a indiqué le ministère. La commission a déjà auditionné l'homme d'affaires Alexandre Allard venu défendre son projet de Cité de l’artisanat d’art et d’hôtel de luxe, en compagnie de l'ancien ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres, et de l'architecte Jean Nouvel. Les autres projets privés, comportant un hôtel de luxe, seront aussi auditionnés, mais d’ores et déjà, la commission veut également donner la parole aux responsables du Mobilier national et du Musée des Arts décoratifs. Et la balance semble fortement pencher en leur faveur, notamment pour une extension du Musée des Arts décoratifs, tout proche, rue de Rivoli. Le chef de l'Etat attend le rapport définitif avant l’été. Chronique d’un projet proprement torpillé avant d’être définitivement coulé.

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