
Promoteur savoyard, Jean-François Seinturier, avec ses associés locaux, a jeté les bases d'un petit groupe de luxe autour de resorts montagnards à Megève et Chamonix. Il veut aujourd'hui lui donner la dimension d'un groupe hôtelier qui peut décliner le concept sur d'autres sites d'exception, en recrutant un professionnel du luxe.
Tout commence avec une passion conjuguée de la promotion immobilière et de l'architecture savoyarde traditionnelle, défendue par Jean-François Seinturier, connu dans la Vallée Blanche pour ses nombreuses réalisations et comme le créateur du Hameau de Mavarin à Megève. Associé à deux autres partenaires, anciens sportifs et amoureux de la montagne comme lui, il a décidé de prolonger cette première réalisation de grand luxe par deux autres projets. Ainsi dès Noël prochain, le Hameau de six chalets de bois sera complété par un hôtel 4* de 22 chambres et 4 suites, L'Alpaga. Déjà depuis la fin de l'hiver dernier, un autre hameau exceptionnel a vu le jour, les Granges d'en Haut, à Chamonix, au bout du village des Houches. Au total, ce petit groupe en naissance va devoir commercialiser un resort alpin à Megève de six chalets avec 5 chambres chacun, 26 chambres de luxe et 14 chalets individuels de 4 chambres chacun. Et ce n'est que le début d'une montée en puissance symbolisée par l'arrivée aux commandes du groupe de Franck Jaulneau (voir page 16), exfiltré de la capitale et de l'hôtel Castille, rue Cambon, pour lancer une nouvelle chaîne hôtelière. “Aussi bien Jean-François Seinturier que ses associés ont une approche hôtelière, qu'il faut démarquer de la simple location de chalets de luxe ou de la résidence de montagne”, explique Franck Jaulneau. “C'est aussi mon expérience professionnelle et j'ai été appelé pour mettre en place ce projet de groupe hôtelier d'exception”. Que ce soit pour les 6 chalets du Hameau de Mavarin ou les 14 “granges” de Chamonix, le principe repose sur une totale autonomie de séjour dans un chalet privé, loué à chaque fois à un seul client qui utilise à sa guise les 4 ou 5 chambres disponibles autour du salon et de la salle à manger. “La différence, c'est le service hôtelier assuré en matière de ménage, de restauration, de conciergerie… et la possibilité de venir dans le chalet de réception qui comporte le bar, le restaurant et un spa de 1 000 m2”, poursuit le directeur général. Le nouvel hôtel Alpaga qui ouvre à Megève en décembre renforce la dimension hôtelière d'un groupe qui regarde déjà le développement. “Pour nous distinguer d'autres groupes existants, nous misons avant tout sur le côté exceptionnel des emplacements et la force du panorama offert. Le hameau de Megève s'ouvre sans vis-à-vis sur le Mont Blanc et celui de Chamonix sur l'Aiguille du Midi. Ce sont ces emplacements que nous cherchons actuellement”. Pour 2011, Lodge Montagnard travaille déjà sur un projet de 10 chalets de 2 suites chacun, avec possibilité de vente individualisée des suites.Sur le plan opérationnel, Franck Jaulneau apporte son expérience du Castille pour mettre les procédures luxe en place à travers une charte de qualité et un positionnement commercial qui vise le très haut de gamme. L'expérience du premier hameau montre l'existence d'une assez forte clientèle française, environ 30 % des nuitées, suivie à parité par des Britanniques fortunés, des Allemands, des Suisses, des clients des pays de l'Est et une infime minorité de clients moyen-orientaux. “Dans les chalets, nous privilégions les séjours de longue durée, au moins une semaine, mais nous avons beaucoup de demande pour des week-ends de trois jours”, explique le directeur général qui veut aussi pousser les petits groupes haut de gamme. “Nous sommes un produit idéal pour des incentives de luxe et des petits séminaires de haut niveau”.Sur le plan opérationnel, Franck Jaulneau apporte son expérience du Castille pour mettre les procédures luxe en place à travers une charte de qualité et un positionnement commercial qui vise le très haut de gamme. L'expérience du premier hameau montre l'existence d'une assez forte clientèle française, environ 30 % des nuitées, suivie à parité par des Britanniques fortunés, des Allemands, des Suisses, des clients des pays de l'Est et une infime minorité de clients moyen-orientaux. “Dans les chalets, nous privilégions les séjours de longue durée, au moins une semaine, mais nous avons beaucoup de demande pour des week-ends de trois jours”, explique le directeur général qui veut aussi pousser les petits groupes haut de gamme. “Nous sommes un produit idéal pour des incentives de luxe et des petits séminaires de haut niveau”.