« On ne peut pas être une nation qui vit uniquement de l’importation et de l’intelligence des autres » soulignait-il dans une intervention auprès de Brut en août dernier. Il viendra partager la vision qui l’a poussé à écrire La Désindustrialisation de la France au Hospitality Asset Forum lundi 21 novembre. Son intervention sera suivie d’une séance de dédicace.
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Le vieux continent est la première destination touristique mondiale et la France tient le haut du pavé dans cette compétition internationale. Diversité des paysages, patrimoine matériel et immatériel sont des vecteurs puissants d’attractivité. Mais en période d’intensification de la compétitivité entre marchés, il faut aller plus loin.
Nicolas Dufourcq défend une approche proactive du rayonnement de la France sur les marchés internationaux. Redorer l’image de l’industrie c’est inciter les jeunes générations à s’intéresser à ce secteur. Disposer d’un tissu économique dynamique, c’est avoir un marché domestique robuste susceptible de consommer du loisir et du voyage sur son territoire.
L’industrie touristique représente 10% du PIB français et fournit des emplois non délocalisable. Elle concourt au développement d’infrastructures sur des territoires qui sont parfois enclavés et où l’activité économique est faible en dehors du tourisme. Réindustrialiser la France c’est œuvrer pour maintenir sa compétitivité et ne pas perdre de part de marché à l’international voire en gagner.
Une vision optimiste et décomplexée dans laquelle Nicolas Dufourcq fait la part belle aux jeunes générations.
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