Nous observons cette forte progression sur le RevPAR avec une croissance sur l’ensemble du marché européen de l’ordre de 16% par rapport à 2019. Une croissance qui est essentiellement tirée par les prix moyens et par pays, ce sont principalement les pays d’Europe du Sud qui portent cette hausse. 

L’Italie caracole ainsi en tête, grâce notamment au retour de la clientèle internationale mais aussi d’une restructuration du marché. La France se positionne relativement bien tandis que l’Espagne affiche des performances un peu plus variées qui baissent notamment sur la fin de la saison. 

En revanche, l’Europe du Nord n’affiche pas les mêmes taux de croissance. L’Allemagne a notamment mis davantage de temps à sortir de la crise et connaît quelques difficultés en termes d’activité hôtelière. Toutefois, le Royaume-Uni se maintient mieux que les autres.

Ces bonnes performances ont touché l’ensemble des secteurs et tous enregistrent aujourd’hui des croissances de RevPAR à peu près similaires à celles de 2019, avec quelques écarts pour certains. L’hôtellerie économique et super-économique enregistre des hausses importantes.

Le seul bémol est qu’aujourd’hui nous atteignons une sorte de plancher depuis avril. Cette tendance se confirme sur l’été avec des niveaux de croissance plus comparables aux niveaux d’avant-crise. Cela inquiète tout le monde aujourd’hui mais il suffit de se replacer avant pour se rendre compte que ces taux de performance relevaient de l’exceptionnel.

En plus des revenus, il est important de voir comme cela se traduit en termes de bottom line. Au-delà de cette croissance de chiffres d’affaires, nous avons des charges qui augmentent suivant l’inflation, notamment tout ce qui concerne les matières premières, l’énergie et le personnel. 

En France, le RevPAR a progressé de l’ordre de 22% par rapport à 2019. Si nous le remettons en perspective avec les croissances de coût, nous voyons bien que la...