
Depuis plusieurs mois, les prix du café, cacao, céréales, jus de fruit, lait se sont envolés avec les conséquences que cela induit sur les produits dérivés. Les augmentations sur un an à fin juillet sont marquées : blé +23,1%, lait +14%, maïs +24,6%. Les produits carnés (viande) ne devraient pas être non plus être épargnés, le bétail étant en grande partie nourri à partir de céréales (élevages porcins, volailles et bovins). D’ailleurs les industries de l’agro-alimentaire envisagent une hausse moyenne de leurs produits destinés aux grossistes de l’ordre de 6 à 7 %.Quoi qu’il en soit, les industries hôtelières vont être obligé dés l’année prochaine à revoir les prix de leurs menus et cartes alors que le contrat d’avenir signé entre le Gouvernement et les organisations professionnelles des CHR prévoit l’application effective d’une baisse des prix en restauration jusqu’en juillet 2012…Pour la Fédération nationale des exploitants agricoles : “La bataille du pouvoir d’achat des Français ne peut pas se faire sur le dos des producteurs. La distribution et le gouvernement doivent accepter des hausses des prix”, a lancé son président, Jean-Michel Lemetayer.Pour sa part le président de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD), Jérôme Bédier, se dit prêt “à dialoguer en accéléré avec certains opérateurs qui ont besoin de hausses de prix au plus vite”, comme la viande, les produits à base de blé et les produits laitiers. Il s’agira toutefois, selon lui, de “bien flécher les hausses afin qu'elles correspondent à la rémunération des producteurs”.