
Alors que la période des vacances scolaires hivernales est sur le point de commencer, la tendance reste morose du côté des réservations hôtelières, selon les résultats d’un sondage réalisé par Hospitality On avec Olakala.
Les hôteliers français ne constatent pas de reprise de leurs réservations pour les vacances d'hiver. Comme le montrent les résultats d'un sondage réalisé par Hospitality On, avec Olakala, seuls 10% des hôteliers répondants ont vu leurs réservations augmenter pour la période des vacances scolaires hivernales par rapport à l'an dernier. Ce chiffre contraste avec la proportion (90%) des professionnels qui observent le contraire. Par conséquent, 74% des personnes interrogées comptent sur les réservations de dernière minute pour dynamiser leur activité au cours de la saison hivernale 2014. Les hôteliers français ne semblent cependant pas mettre le recul de leurs réservations sur le compte du nouveau calendrier des vacances scolaires, puisque la majorité d'entre eux se montrent satisfaits de l'agenda actuel pour la saison d'hiver. Mais il existe une nette différence entre les hôteliers du littoral ou en ville, qui sont globalement satisfaits du calendrier, et les professionnels de la montagne qui en sont aux trois quarts insatisfaits: les hôteliers de montagne le trouvent "trop tardif" pour certains, notamment en ce qui concerne le début des vacances de printemps, et "mal réparti avec les vacances scolaires étrangères", pour d'autres. Les hôteliers qui dépendent le plus des vacances d'hiver en termes d'activité annuelle sont donc franchement peu enthousiastes vis-à-vis du calendrier actuel.Du côté des hôteliers positionnés sur le segment affaires, c'est à l'inverse la longueur de la période sur laquelle les vacances s'étendent qui déplait : "Nous dépendons de la clientèle d'affaires, le fait d'étaler les vacances scolaires a un impact négatif sur la fréquentation de notre hôtel. Cette baisse de clientèle n'est aucunement compensée par la clientèle de passage ou de loisirs car nous sommes situés en ville de taille moyenne, peu touristique", confie un hôtelier citadin. L'opinion vis-à-vis du calendrier scolaire d'hiver est ainsi très liée au secteur d'implantation de l'hôtel : ceux à la montagne qui dépendent beaucoup des vacances d'hiver ont logiquement une perception différente de celle des hôtels urbains ou du littoral, pour lesquels elles sont une période creuse.
