Cette activité solide a permis de maintenir un niveau de fréquentation hôtelière relativement élevé par rapport au mois d'octobre 2011, proche des 70% au niveau national. On note une grande similitude d'activité dans toutes les catégories à l'exception du segment haut de gamme, qui affiche une nouvelle fois des performances hors normes. Pour autant, les taux d'occupation sont globalement en retrait, même si c'est de façon marginale. L'amélioration du RevPAR ne peut pas venir d'une activité plus soutenue en période de morosité économique. Elle est donc la conséquence d'une progression relativement sensible des prix moyens, et donc d'une remarquable maîtrise du Revenue Management. Les clients présents dans les hôtels sont motivés par des raisons professionnelles et ce ne sont pas les "promotions" tarifaires qui justifient leurs déplacements. La marge de progression est proportionnelle avec la montée en gamme, jusqu'à une étonnante hausse de 13% dans les 4-5*.Le calendrier d’activité parisienne a été encore plus favorable avec la conjonction au début du mois d’octobre du prolongement de la Fashion Week sur la première semaine et la tenue biennale du Mondial de l’Automobile. Il est naturel que les performances des hôtels parisiens soient très supérieures à la moyenne nationale et encore davantage sur le seul créneau du haut de gamme. Paris intramuros affiche 90% de TO en moyenne et +16% de hausse de prix moyens. Le RevPAR du segment Luxe parisien bondit de 18% en octobre. Le contraste est saisissant avec l’activité dans le reste des régions françaises, qui affichent globalement 2 points de retrait du taux d’occupation, et 3,5 % de progression des prix moyens. Le bilan reste positif mais avec une faible variation de +0,2% du RevPAR. Le fossé reste important entre l’activité hôtelière à Paris et région parisienne et le reste de la France, avec des pointes ponctuelles comme...