La braderie de Lille stimule l'activité

La force des traditions est sans doute le premier rempart contre les fluctuations du moral économique. Tout comme le 20e anniversaire des Tonnerres de Brest, en plein mois de juillet pluvieux, a boosté l’activité de la cité bretonne, la traditionnelle Grande Braderie de Lille a joué son rôle d’animation touristique et commerciale. La Braderie dépasse largement le cadre régional et attire des visiteurs - et des vendeurs - qui ne voudraient pas manquer l’occasion d’une bonne affaire. Dès la mise en place, le vendredi, la fréquentation hôtelière connaît une accélération qui monte jusqu’à 85% de taux d’occupation, pour culminer à plus de 98% le samedi soir. Pour l’édition 2012, la fréquentation du dimanche soir a été l’une des meilleures de ces dernières années, avec un taux d’occupation de 50%, ce qui a permis de ne pas trop baisser les prix. La moyenne de fréquentation sur les trois nuitées du week-end gagne 1,5 point, à 77,5% de TO, quand les prix moyens faiblissent de 3% à 81,3 euros. Au bout du compte, un très léger recul de chiffre d’affaires par rapport à 2011, mais un week-end de rentrée qui reste particulièrement animé pour la ville et sa restauration. Sur douze mois, les prix moyens sur Lille affichent moins de 70 euros, toutes catégories confondues. Lors des trois éditions précédentes, les niveaux de fréquentation étaient similaires sur les trois jours du week-end, avec une petite poussée en 2010, et un léger rebond en 2012 sur 2011. On note une progression régulière des prix moyens avec une étonnante performance en 2011, qui n’a pas été égalée en 2012. Néanmoins, le score de 81,3 euros est remarquable en année de morosité économique. Compte-tenu du parc hôtelier lillois, proche de 7 000 chambres toutes catégories, le chiffre d’affaires du seul hébergement sur le week-end de...