Les taux d'occupation continuent de fléchir mois après mois, dans toutes les catégories hôtelières, en comparaison de l'activité 2011, et la relative résistance des prix moyens n'est plus totalement suffisante pour entretenir une dynamique de croissance. La bonne gestion du Revenue Management évite l'entrée en guerre commerciale et la hiérarchie des catégories hôtelières reste bien maintenue. Le haut de gamme profite de la présence d'une clientèle internationale qui fréquente les grands événements, essentiellement parisiens. Les catégories plus économiques doivent se contenter de progressions marginales qui ne leurs permettent même plus d'afficher une évolution positive du RevPAR. La caractéristique structurelle du marché français reprend ses droits : un moteur haut de gamme parisien encore performant qui permet d'amortir le choc d'une faiblesse croissante de toutes les autres catégories et du marché régional dans son ensemble. La reprise de l'activité Affaires, typique du marché hôtelier de septembre, est sensiblement plus faible que l'an passé dans l'ensemble des régions, en dehors de la région parisienne. Quand l'hôtellerie de l'Hexagone perd près de 3 points de taux d'occupation, en descendant à 70%, Paris en perd moins de 2 et affiche encore un TO proche de 90%. La prime à la Capitale fonctionne très largement, mais elle est déjà moins sensible pour le reste de l'Ile de France, qui se retrouve dans une situation comparable aux autres régions. La forte concentration de l'activité Affaires et Loisirs automnale sur Paris intramuros contribue à la pression sur les prix moyens, dans un contexte de pénurie permanente. Ces prix gagnent encore près de 9%, dépassant les 195 euros, toutes catégories confondues, alors qu'ils sont tout juste stables pour l'ensemble des provinces françaises, restant en dessous de la barre des 80 euros. Paris peut donc afficher une nouvelle croissance de RevPAR de plus de 6%, contrebalançant la chute du...