Deux accidents récents, l'un sans perte à déplorer, dans une résidence Pierre & Vacances de Courchevel, et l'autre avec le décès d'un couple dans un "hôtel social" du XVIIIe arrondissement de Paris, ont remis la protection contre l'incendie au premier plan. La mise aux normes s'impose normalement aux hôteliers le 4 août de cette année. Certains ont manifesté le souhait de voir la date repousser en la collant aux autres obligations du classement hôtelier ou de l'accès aux handicapés. Vous avis sont pour le moins partagés, mais dans la grande majorité des cas, vous êtes d'accord pour ne pas transiger avec la protection de vos clients et salariés. Entre dérogations intelligentes et cohérence des décisions des autorités publiques, vos critiques sont néanmoins perceptibles.
Pour en savoir plus : v.husser@mkg-qualiting.com / +33(0)1 56 56 87 86 }}-* "Les collègues hôteliers les plus dynamiques se sont mis à la page. Même si ce n’est facile pour personne, retarder le délai annoncé depuis de longue date serai prendre ceux qui on respecté ce délai pour des billes et leur donner tort dans les faits. Il serait donc plus judicieux d’accorder des dérogations de date au cas par cas, mais dont le déroulement doit être contrôlé”.-* "Cela fait plus de six ans que les hôteliers sont avertis et permettre à ceux qui n’ont rien fait de continuer ainsi, c’est créer une concurrence déloyale”-* "Quand je voyage la sécurité est pour moi un critère important. Je comprends que nous la devons à nos clients”.-* "Nous avons effectué les travaux il y a 3 ans déjà. Je ne trouve pas correct envers nous et les établissements comme nous d’accepter un report de date”.-* "Je ne suis pas favorable au report. Je fais partie de ceux qui ont fait des investissements considérables pour être aux normes incendie, au détriment de la rénovation des chambres, car ce serait trop de responsabilité que de voir des clients ou des personnels périr dans les flammes. La réglementation sur la sécurité incendie doit être respectée dans tous les établissements hôteliers dignes de ce nom”.-* "Moi-même, propriétaire d’un hôtel de 20 chambres, nous devons beaucoup investir. C’est parfois difficile et dur à amortir mais nécessaire bien sûr”.Mais si les hôteliers se veulent exemplaires, il ne leur paraît pas normal d'être les seuls à faire cet effort : -* "Nous répondons à toutes les normes de sécurité : il faudrait que ces mesures s’appliquent également pour le voisinage (crêperies, restaurants où l’on peut voir encore des bombonnes de gaz sans protection aucune : rien n’a été prévu et contrôlé) en cas d’incendie tout le quartier flambe !”-* "Il est totalement inacceptable que n’importe quel lieu recevant des personnes pour dormir ne soit pas sous soumis à la même réglementation, qu’il s’agisse de résidence hôtelière, de gite ou de chambre d’hôte ....”Face à ces obligations, vous êtes nombreux à témoigner de la lourdeur des investissements, de la faiblesse des aides et de la complexité à faire les bons choix : -* "Les contraintes sont énormes et, ayant la chance d’appartenir à un grand groupe hôtelier, nous sommes bien aidés mais quid du petit exploitant ? Le souci aujourd’hui, c’est de trouver un organisme pour aider financièrement les petites structures à se mettre aux normes”.-* "Ayant eu un incendie en 1996, je pense qu’il est important de respecter les normes, néanmoins les excès de certains pompiers sont intolérables, puisque les avis divergent quand on les consulte”.-* "Il y a une réelle différence entre les établissements contrôlés en Alsace et d’autres départements comme dans le Sud ou la région Parisienne. Les pompiers préventionnistes se comportent parfois en véritables "dictateurs” et ne sont déjà pas en accord entre eux quand aux interprétations des textes à donner. Ce qui se traduit pour nous par des investissements exigés par un bureau de contrôle (et réalisés) et qui sont obsolètes et infondés pour le préventionniste lors d’une inspection future”.-* "Les normes de sécurité incendie évoluent sans cesse en fonction des statistiques administratives et quasiment aucune information en fonction de la catégorie de l’établissement n’est communiquée au hôteliers, hormis le fait d’être devant des situations insurmontables à régler lorsque l’administration nous contrôle”. Alors un peu d'intelligence et de pragmatisme ne ferait pas de mal, sans limiter la protection nécessaire : -* "Je pense que la commission de sécurité devrait être plus sur le terrain que de ne vouloir travailler sur plan. Les bâtiments anciens méritent d’être vus et étudiés au cas par cas afin de trouver des solutions moins onéreuses et les plus respectueuses du caractère de chacun”.-* "Il devrait y avoir des dérogations sans renier l’objectif de sécurité, il peut y avoir des impossibilités architecturales dans des bâtiments anciens avec escalier en pierre, sans tout casser autant en esthétique qu’en prix”.-* "Les hôteliers n’en peuvent plus des pressions concernant le respect des règles en général. Certes, l’incendie est la priorité du moment dans tous les établissements, mais maintenant il y a le nouveau classement, je suis pour que l’on diffère certaines obligations, les normes handicapés ne devraient être imposées qu’aux établissements neufs ou qui font une grosse rénovation”.-* Le report des dates et l'étalement des travaux a aussi ses partisans :-* "Les investissements sont trop lourds pour nos entreprises, la date butoir au mois d’août, en pleine saison touristique est irrationnelle. Je pense que qu’il faut avoir une date butoir entre 4 ans à 5 ans.-* "Le report sur 2015 serait préférable car en combinant ces deux obligations cela permettrait d’obtenir sur des projets globaux des aides au niveau du Conseil général et au niveau d’Oséo”.-* Il est vrai que l'agacement est palpable devant la confusion des genres qui persiste et l'assimilation d'hôtels qui n'en ont que le nom : -* "Il faut arrêter la course aux arrêtés pris sur le coup de l’émotion après chaque incendie. On ne refait pas le code de la route après chaque accident de la route!!!”-* "Pour l’établissement du XVIIIe à Paris, j’y suis passé et j’ai pu constater qu’il s’agit d’une résidence sociale, qui s’affiche comme hôtel, avec de vieilles installations. Nous n’avons pas les mêmes normes et nous subissons le contrecoup. Il faut faire le ménage à Paris et ne pas confondre les vrais hôtels”.-* "Tous les vieux hôtels type "logements sociaux" ne devraient plus exister. Il faut arrêter de confondre hôtels insalubres du domaine public et hôteliers responsables”.{{Cette enquête a été réalisée grâce à la plateforme d’enquêtes en ligne OlaKala®, un outil très opérationnel pour la mise en place d’enquêtes ponctuelles ou en flux continu, dont le point fort est le pilotage interactif de la satisfaction de vos clients.Pour en savoir plus : v.husser@mkg-qualiting.com / +33(0)1 56 56 87 86 }}