Nos lecteurs ont la parole : Faut-il craindre la pandémie de grippe A H1N1 ?

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Publié le 24/11/09 - Mis à jour le 17/03/22

Le début de la campagne de vaccination redonne un coup de projecteur sur la vague attendue de grippe A H1N1 qui pourrait toucher des millions de Français. Cette “menace” brandie chaque jour dans les médias a-t-elle une répercussion sur l'activité de vos hôtels, en termes de fréquentation mais aussi de fonctionnement si votre personnel est lui aussi touché par la grippe ?

Le débat est engagé avec une bonne dose d’interrogation sur tout le battage médiatique. A la première question que nous vous avons posée sur la préoccupation réelle vis-à-vis de la pandémie, les réponses sont très partagées : un peu plus de la moitié des hôteliers interrogés se considére pas du tout ou juste un peu préoccupée, contre un peu moins de la moitié qui se sent davantage concernée par le risque d’épidémie.Si l’excès de communication brouille les messages et si la crise économique est bien plus préoccupante pour l’activité hôtelière que le risque de pandémie, il n’est pas possible – dites-vous en très grande majorité – de faire l’impasse sur une organisation interne qui prévoit les différents scenarii de crise. Prêt, mais finalement assez serein : _ “Dans mon hôtel, tout le monde est prêt, mais personne ne semble particulièrement inquiet”. _ “Nous nous sommes attachés à développer la polyvalence des tâches, quitte à développer la formation du personnel”. _ “Cette épidémie se développera au moment de notre activité la plus basse de l’année. Pour le moment, l’activité est identique à celle des années précédentes à la même période”. _ “Nous avons déjà eu un cas avéré au mois de septembre de grippe AH1N1 dans l’équipe et au bout du compte, mais il n’y a pas eu de conséquence sur l’activité. Et pas d’autre cas avéré depuis”.On sent à travers vos commentaires que la dramatisation est perçue comme inutilement excessive : _ “On a un peu l’impression que tout est plus ou moins orchestré : on n’en parle beaucoup après les vacances d’été pour sensibiliser, puis plus du tout parce que le vaccin n’est pas encore prêt ; puis à nouveau parce que les vaccinations n’ont pas le succès attendu. Et, bien entendu, ce sont les écoles qui ferment les premiers, pourquoi le métro, les bus, les crèches, les maisons de retraite ne ferment pas... ??” _ “Les médias en parlent beaucoup trop. Ce n’est qu’une grippe après tout !!!!!” _ “Nous avons la grippe tous les ans et je pense que les médias et nos dirigeants deviennent fous...”Pourtant, la baisse de fréquentation est une évidence au mois de septembre et encore davantage au mois d’octobre dernier. A qui la faute ? Principalement en raison d’une situation économique qui reste difficile. La crainte d’une éventuelle pandémie de grippe A H1N1 n’est pas clairement identifiée dans les raisons invoquées par les clients. Cela ressort du sondage qui donne une écrasante majorité de réponses “ne sait pas” sur l’impact auprès de la clientèle. Dans des proportions très marginales, les deux clientèles les plus sensibles au risque de pandémie sont les groupes Loisirs et les Séminaires.“Il est difficile de dire si la baisse d’occupation de nos chambres est due à la pandémie ou à la crise financière”. _ “En septembre et octobre des réunions ont été annulés ou décalés pour raison de précaution sanitaire”. _ “Nous n’avons pas véritablement d’annulation, mais nous devons revoir les contrats commerciaux en laissant une possibilité d’annulation en cas de force majeure sanitaire sans réclamer de pénalité au client” _ “Nous avons ressenti un premier impact dès septembre. Les entreprises ont commencé également à donner des consignes à leur personnel. Certains séminaires n’ont pas eu lieu par prudence et finalement la douceur du climat aura fait reculer la pandémie possible”. _ “Oui, je constate une baisse de fréquentation dans le cadre des loisirs, notamment en restauration, et même pour les séjours à l’hôtel. Les gens restent chez eux”.Si l’excès de communication brouille les messages et si la crise économique est bien plus préoccupante pour l’activité hôtelière que le risque de pandémie, il n’est pas possible – dites-vous en très grande majorité – de faire l’impasse sur une organisation interne qui prévoit les différents scenarii de crise. Prêt, mais finalement assez serein : _ “Dans mon hôtel, tout le monde est prêt, mais personne ne semble particulièrement inquiet”. _ “Nous nous sommes attachés à développer la polyvalence des tâches, quitte à développer la formation du personnel”. _ “Cette épidémie se développera au moment de notre activité la plus basse de l’année. Pour le moment, l’activité est identique à celle des années précédentes à la même période”. _ “Nous avons déjà eu un cas avéré au mois de septembre de grippe AH1N1 dans l’équipe et au bout du compte, mais il n’y a pas eu de conséquence sur l’activité. Et pas d’autre cas avéré depuis”.

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