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Baisse de la TVA dans la restauration : Hervé Novelli parcourt les régions en pédagogue

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Publié le 26/05/09 - Mis à jour le 17/03/22

Le secrétaire d'Etat a déjà entamé un Tour de France des régions pour présenter le Contrat d'avenir sur le terrain. Il participe aux assemblées professionnelles pour rappeler les engagements de baisse de prix à la veille de la saison estivale.

Si les organisations syndicales savent tout le bénéfice que la profession va retirer de la baisse de la TVA dans la restauration, elles doivent encore persuader leurs adhérents de jouer complètement le jeu des engagements pris lors des Etats généraux du 28 avril. Il n'est pas concevable, aux yeux de l'Etat et de l'opinion publique, qu'une - bonne ? - partie de cette manne de 2 milliards d'euros ne soit pas restituée aux consommateurs. C'est donc main dans la main et côte à côte que le secrétaire d'Etat, Hervé Novelli, et les présidents des syndicats font assaut de pédagogie au rythme des déplacements en régions.Se tournant vers les responsables syndicaux patronaux, il a rappelé que l'un des volets du Contrat d'avenir porte sur la renégociation de la grille salariale et des conditions de travail des salariés du secteur, avec une date butoir qui s'impose avant la fin de l'année 2009. Les chaînes hôtelières abordent cet exercice avec plus ou moins de sérénité, car pour les entreprises peu concernées par la baisse de TVA en raison de l'absence de restauration dans leurs établissements, la crainte d'une nouvelle hausse de la masse salariale n'est pas une bonne nouvelle en période de crise. Le GNC, partenaire des négociations, se dit attentif à équilibrer le poids de ces avancées sociales imposées.Lors de son étape parisienne, le lundi 18 mai à la Brasserie Bofinger, la remise du panonceau : “La TVA baisse, les prix aussi” à Dominique Giraudier, président du groupe Flo, a été l'occasion pour le secrétaire d'Etat d'enfoncer un peu plus le clou sur les engagements. “Je constate au fur et à mesure de mes déplacements que les engagements de baisse des prix soulèvent de moins en moins de réticence et de scepticisme en période de crise de la part des restaurateurs. L'adhésion au Contrat d'avenir se manifeste avec plus de ferveur. Je fais confiance au sens de la responsabilité des restaurateurs”. Derrière ces belles paroles planent toujours une menace d'intervention de la DGCCRF qui a effectué plus de 4 000 relevés dans les restaurants français sur plus de 17 000 produits. “Nous savons avec précision d'où nous partons et nous allons établir un indice de prix précis par catégories de produits. Le Comité de suivi pourra constater dans six mois si la profession a joué le jeu”, prévient Hervé Novelli.Pour l'instant, il s'agit encore d'informer et de convaincre. Une campagne nationale de communication est en préparation. Elle bute encore sur les messages à faire passer et sur son financement. Le Service d'Information du Gouvernement s'est saisi du dossier sans avoir les moyens financiers. L'hypothèse la plus probable est de ponctionner par avance le futur fonds de modernisation de la restauration, qui devrait voir le jour en septembre, alimenté par une taxe sur le chiffre d'affaires.Sans plus attendre, le Secrétaire d'Etat va écrire un courrier aux 120 000 restaurateurs en activité dans l'Hexagone pour poursuivre son œuvre de pédagogue. Il va y rappeler tous les avantages de la mesure fiscale et les engagements qui lui sont associés, en les invitant à retirer le panonceau manifestant leur adhésion à l'opération baisse des prix.Se tournant vers les responsables syndicaux patronaux, il a rappelé que l'un des volets du Contrat d'avenir porte sur la renégociation de la grille salariale et des conditions de travail des salariés du secteur, avec une date butoir qui s'impose avant la fin de l'année 2009. Les chaînes hôtelières abordent cet exercice avec plus ou moins de sérénité, car pour les entreprises peu concernées par la baisse de TVA en raison de l'absence de restauration dans leurs établissements, la crainte d'une nouvelle hausse de la masse salariale n'est pas une bonne nouvelle en période de crise. Le GNC, partenaire des négociations, se dit attentif à équilibrer le poids de ces avancées sociales imposées.

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