
Selon des déclarations préliminaires, non démenties par l’entourage du Premier ministre François Fillon, le financement de l’aménagement des transports à l’intérieur de la zone du Grand Paris pourrait donner lieu à une augmentation substantielle de la taxe de séjour perçue sur les hébergements hôteliers. Le coût de la mise en place d’une boucle en forme de huit reliant les zones d’activités de Paris Région Capitale est estimée à plus de 20 milliards d’euros selon le défenseur du schéma, le secrétaire d’Etat Christian Blanc. Un système de métro entièrement automatisé fonctionnant 24h sur 24.L’Umih se joint au mouvement de protestation par un courrier adressé au Premier ministre rappelant que toute augmentation sensible de la taxe de séjour dans la Région parisienne risque d’entraîner des difficultés conduisant à des arrêts d’activité.En estimant que cette facilité de transport apporte un plus à l’attractivité touristique de la ville, la solution de faire payer les touristes, en ponctionnant un peu plus les hôteliers, est sortie tout droit des fonctionnaires de l’administration, qui n’ont même pas pris en compte l’augmentation récente de la taxe mise en place par la Mairie de Paris. Un doublement de la taxe pourrait rapporter 800 millions d’euros sur dix ans, estiment les responsables du projet. Les syndicats professionnels hôteliers montent au créneau, excédés d’être considérés comme les vaches à lait de l’aménagement urbain, quand les dépenses de promotion restent la portion congrue du budget de l’Etat. Le Synhorcat, par la voie de son président Didier Chenet, rappelle que les hôteliers vont devoir faire face à des nombreux investissements pour se mettre aux nouvelles normes de la classification hôtelière et respecter les contraintes supplémentaires en matière de sécurité incendie et d’accessibilité aux personnes handicapées. Le timing est pour le moins mal choisi quand la clientèle internationale se fait plus rare.L’Umih se joint au mouvement de protestation par un courrier adressé au Premier ministre rappelant que toute augmentation sensible de la taxe de séjour dans la Région parisienne risque d’entraîner des difficultés conduisant à des arrêts d’activité.