Le groupe japonais SoftBank, déjà propriétaire notamment des ex-robots Aldebaran utilisés aujourd'hui dans l'hôtellerie, devrait entrer au capital d'Uber, à hauteur d'un milliard de dollars.
Si le montant et l'échelonnement de l'investissement sont encore officiellement inconnus, il n'en reste pas moins que cette annonce confirme le potentiel d'Uber ainsi qu'un nouveau modèle de développement pour l'entreprise numérique.
Alors que le japonais SoftBank a déjà réalisé des investissements dans de nombreux outils technologiques, parmi lesquels des robots utilisés dans l'hôtellerie, son rachat de 14% du capital d'Uber augure ainsi peut-être d'évolutions technologiques à venir pour Uber, dont les objectifs dans ce domaine sont élevés.
La célèbre firme américaine ambitionne par exemple d'être en mesure de proposer à l'horizon 2028 des taxis aériens pour les JO de Los Angeles. A ce moment, les voitures sans chauffeurs ne seront peut-être plus un fantasme pour les dirigeants de la firme américaine.
A un horizon plus proche, le savoir-faire de son nouvel actionnaire pourrait lui être utile en matière de robotique, un facteur-clé du développement futur d'Uber qui ambitionne, sans avoir encore donné d'horizon, de gérer un parc de véhicules autonomes sans chauffeurs.