
Après avoir massivement investi dans plusieurs marques du tourisme en Europe, le géant chinois envisage de réinjecter de l'argent frais au sein du capital du voyagiste dont il détient actuellement environ 18%.
La tourmente traversée par le voyagiste n'est pas un cas isolé. Les mutations du secteur et de ses pratiques révolutionnent la façon dont les touristes préparent leurs vacances. Seuls les tour opérateurs de niche ou à forte valeur ajoutée maintiennent un niveau de rentabilité suffisant pour perdurer.
Simon Pedro Barceló Vadell l'indiquait lors du Global Lodging Forum en avril dernier A l'avenir, notre plan est d'être une pure compagnie hôtelière.
Ce qui s'applique au groupe espagnol Barceló se retrouve chez le géant britannique. Le britannique Thomas Cook annonçait récemment de très mauvais résultats pour son premier semestre d'exercice 2018/2019. Mauvaises nouvelles qui ont fait chuter sa valorisation après une année 2017/2018 décevante.
Les activités de compagnie aérienne et d'exploitation d'hébergement sont quant à elles rentables mais ne suffisent pas à équilibrer le portefeuille du voyagiste.
Pour sauver le groupe, c'est une enveloppe de £750 millions qui devra être réinjectée au capital faisant de Fosun l'actionnaire majoritaire sur l'activité tour operating et lui permettant d'entrer au capital de l'activité aviation. D'autres créanciers sont concernés par cette levée de fonds, Thomas Cook est en discussion avec eux selon le communiqué émis le 12 juillet.
