
Le chiffre d'affaires du groupe qui exploite Disneyland Paris est en baisse de 6,1% sur le premier semestre de son exercice en raison du recul des ses activités touristiques.
Sur le premier semestre de son exercice, clos au 31 mars 2014, le chiffre d'affaires d'Euro Disney SAS est en baisse de 6,1%, à 533,3 millions d'euros. Ce recul est à mettre sur le compte du ralentissement des activités touristiques du groupe, dont le chiffre d'affaires a chuté de 5,4% sur la période, à 530,8 millions d'euros. La mauvaise conjoncture économique européenne et le décalage des vacances de Pâque sur le mois d'avril ont affecté la fréquentation des parcs à thèmes et des hôtels. Le chiffre d'affaires conjoint du Magic Kingdom et des Disney Studios est en baisse de 4,2%, à 298,3 millions d'euros, en raison de la chute de 6% de leur fréquentation (6,3 millions de visiteurs), partiellement compensée par la hausse de 2% des dépenses moyennes par visiteur (46,83 euros). Quant au chiffre d'affaires des hôtels et du Disney Village, il est également en baisse de 6%, à 214,5 millions d'euros, traduisant une chute de 5,7 points des taux d'occupation des établissements, soit 59 000 nuitées de moins que l'an dernier. "Les résultats du premier semestre sont à nouveau marqués par le contexte économique toujours difficile en Europe, ainsi que par un décalage des vacances de Pâques sur le 3ème trimestre. Ces éléments ont entraîné une diminution des volumes de nos activités touristiques, ce qui a pesé sur nos résultats. Néanmoins, nos priorités stratégiques continuent à porter leurs fruits avec une hausse de la dépense moyenne par visiteur et une augmentation de 6 % du taux de satisfaction global de nos visiteurs par rapport au premier semestre de l'an dernier. Cela démontre la pertinence et la cohérence de notre stratégie d'investissement dans la qualité de l'expérience proposée à nos visiteurs", a déclaré Philippe Gas, président d'Euro Disney SAS. Le groupe reste optimiste pour l'année en cours, son activité étant saisonnière et ses résultats annuels dépendant majoritairement de l'activité du second semestre de l'exercice.
