Alors que le climat économique mondial ne s'améliore guère, le groupe Accor réalise une nouvelle progression de chiffre d'affaires de 3,6% à données comparables. Elle est notamment portée par les pays émergents, mais aussi l'Europe du Nord qui résiste bien, et par les redevances de management et franchise en forte hausse. Le développement a atteint un niveau record de 20 700 chambres supplémentaires.
Pour la première fois, Sophie Stabile, directrice générale Finances du groupe Accor, ne commente plus les performances de l'hôtellerie économique aux Etats-Unis, dont la cession au groupe Blackstone est de fait entérinée. Sur les deux autres secteurs, le haut et milieu de gamme et le secteur économique, les chiffres sont globalement bons : 3,5% de hausse pour le premier (en données comparables) à 1 710 millions € et +4% pour le second à 952 millions €. En incluant les autres activités, le CA du semestre s'établit à 2 717 millions €, soit +3,6% à périmètre comparable.Les évolutions restent identiques au début de l'année, une forte activité globale dans les capitales européennes et des marchés plus mous dans les villes secondaires. Les pays émergents d'Asie-Pacifique (7%) et d'Amérique Latine (15%) ont des progressions quasiment du double ou triple de celles des pays plus matures et permettent de conserver une dynamique de croissance.Cette dynamique se retrouve au niveau du développement, qui a vu l'intégration des quelque 5 400 chambres du groupe australien Mirvac, et les développements organiques, soit un quasi record de 20 700 chambres ajoutées à l'inventaire au cours du semestre : 85% de la nouvelle offre sont réalisés en contrats de management et de franchise ; 57% concentrés sur l'Asie Pacifique, 25% en Europe, 13 % en Afrique-Moyen-Orient et 5% dans le reste du monde.Le second trimestre, beaucoup plus important en volume que le premier, ne montre pas de signe de faiblesse et le groupe ne table pas sur une baisse sensible d'activité d'ici la fin de l'année. Si l'environnement reste délicat, l'équilibre géographique des implantations permet de bénéficier des poches de croissance et le calendrier des événements est plûtôt favorable en Europe du Nord (JO de Londres et salons allemands) qui tire l'activité du groupe. En revanche, il y a toujours une baisse sensible constatée en Europe du Sud.En France, le fossé se creuse entre une activité parisienne qui se maintient au plus haut et celle de province, touchée par l'absence de certains événements et un manque d'animation continue sur l'année.Avec l’annonce de l’acquisition des activités sud-américaines du groupe mexicain Posadas, Accor compte renforcer encore sa présence sur ce sous-continent particulièrement porteur en développement et chiffre d’affaires.
France
100 offres d'emploi en cours
