
L'activité du 3e trimestre 2012 reste bien orientée avec une progression de 1,3% du CA Accor en données comparables, en dépit d’un calendrier défavorable dans quelques marchés clés en Europe, indique la direction du groupe.
A fin septembre, sur 9 mois d'activité, le chiffre d'affaires du groupe Accor est en progression de +2,8% en données comparables ; grâce à un développement rapide : 26 400 chambres intégrées à fin septembre en 2012, à 87% en contrats de management et de franchise Le chiffre d’affaires à fin septembre 2012 s’établit à 4 202 millions d’euros a travers : - le développement, qui contribue positivement au chiffre d’affaires à hauteur de 83 millions d’euros, soit +2,0% : cette croissance résulte notamment de l’ouverture de 189 hôtels représentant près de 26 400 chambres à fin septembre ;
- les effets de périmètre, qui ont un impact négatif sur le chiffre d’affaires de 233 millions d’euros (soit -5,6%), incluant notamment la stratégie de cessions d’actifs et 76 millions d’euros liés à la cession de Lenôtre ;
- les effets de change, qui ont eu un impact positif de 44 millions d’euros (soit +1,1%) avec notamment les hausses du dollar australien et de la livre sterling.
- A périmètre et change constants, le chiffre d’affaires est en hausse de +2,8% à fin septembre 2012, grâce notamment à la bonne progression des prix moyens sur l’ensemble des segments.Le chiffre d’affaires du 3ème trimestre 2012 s’établit à 1 485 millions d’euros et reflète les éléments suivants : - La croissance des RevPAR, avec la progression des prix moyens sur tous les segments et la forte progression des redevances de management et de franchise. Cette performance a été réalisée dans un environnement contrasté ;
- Le développement, qui contribue positivement au chiffre d’affaires pour 46 millions d’euros, soit +3,1% : cette croissance s’est traduite durant le trimestre par l’ouverture de 48 hôtels représentant plus de 5 600 chambres et par l’intégration de Mirvac sur la totalité du trimestre, l’acquisition ayant été clôturée le 22 mai 2012 ;
- Les effets de périmètre, pour un impact négatif de 73 millions d’euros (soit -5,0%), dont 47 millions d’euros liés au programme d’asset management du portefeuille hôtelier, et 21 millions d’euros correspondant à la cession de Lenôtre ;
- Les effets de change avec un impact positif de 23 millions d’euros (soit +1,6%) liés notamment à la hausse du dollar australien et de la livre sterling.Dans l’Hôtellerie Haut et milieu de gamme, le chiffre d’affaires du 3ème trimestre s’inscrit en hausse de +0,8% en données publiées et de +1,6% en données comparables. Cette amélioration est liée à la hausse des prix moyens, qui a compensé une légère baisse des taux d’occupation sur plusieurs marchés. Parallèlement, la situation a continué de se dégrader en Europe du Sud. A l’inverse, le Groupe bénéficie d’un environnement porteur hors Europe, avec des hausses de chiffres d’affaires de +4,1% dans la région Asie Pacifique, et de +8,5% en Amérique Latine.Dans un environnement contrasté en Europe, marqué par un léger ralentissement de la demande dans une majorité de pays, le chiffre d’affaires de l’Hôtellerie Economique affiche une bonne résistance, avec +1,6% en données publiées et +0,5% en données comparables. Les principales métropoles européennes continuent de bénéficier d’un niveau d’activité élevé, qui permet une politique tarifaire efficace. L’activité est tirée à la hausse par les bonnes performances des zones Asie Pacifique (chiffre d’affaires en hausse de +2,3%) et Amérique Latine (+11,3%).Résultat de la bonne dynamique de développement du Groupe et de l’évolution de son modèle économique, les redevances de management et de franchise s’élèvent à 125 millions d’euros au 3ème trimestre (soit +12,9%), enregistrant une progression de +10,6% dans l’hôtellerie Haut et milieu de gamme et de +20,5% dans l’hôtellerie Economique. A fin septembre, Accor a intégré 26 400 chambres supplémentaires à son réseau (hors Motel 6), à 87% en asset-light.Focus géographiqueEn France, le chiffre d’affaires du 3ème trimestre enregistre une baisse de -2,4% sur le segment Haut et milieu de gamme et de -1,7% sur le segment Economique en données comparables. Ce léger repli est essentiellement lié à l’absence en 2012 du Congrès de la Cardiologie, qui s’était tenu en août 2011, occasionnant une hausse de près de 15% du RevPAR à Paris (-11% en août 2012). Paris enregistre de solides performances en juillet et septembre. L’écart se maintient avec la province, où les résultats sont plus contrastés. A l’inverse du 3ème trimestre, la fin de l’année sera marquée par une base de comparaison plus favorable, avec la tenue à Paris du Mondial de l’Automobile, dont les premières retombées sont positives.L’Allemagne reste le marché le plus performant en Europe. Grâce à un calendrier favorable de foires et salons, le chiffre d’affaires du 3ème trimestre progresse de +4,1% sur le segment Haut et milieu de gamme et de +3,6% sur le segment Economique, en données comparables. La clientèle des foires et salons, à haute contribution, a permis d’enregistrer des hausses de prix significatives (+9,0% en Haut et milieu de gamme notamment).Au Royaume-Uni, le chiffre d’affaires du 3ème trimestre progresse de +4,9% sur le segment Haut et milieu de gamme et de +6,0% sur le segment Economique, en données comparables. Très présent à Londres, le Groupe a fortement bénéficié de la tenue des Jeux Olympiques et Paralympiques, avec notamment un taux d’occupation de 100% durant les J.O. Cette performance a cependant été partiellement contrebalancée par la fermeture avant et après les Jeux de plusieurs centres de congrès importants, et notamment du centre ExCel.L’activité reste dynamique hors Europe. Le chiffre d’affaires de la zone Asie Pacifique progresse de +4,1% sur le segment Haut et milieu de gamme et de +2,3% sur l’Economique. Les grands marchés de la région restent extrêmement dynamiques, à l’exception de la Chine. En Amérique Latine, le chiffre d’affaires s’inscrit en hausse de +8,5% sur le Haut et milieu de gamme et de +11,3% sur l’Economique. Au Brésil, la forte croissance de la demande et la stabilité de l’offre hôtelière ont permis d’augmenter fortement les prix moyens, tant sur le segment Haut et milieu de gamme que sur le segment Economique.