Vinci, promoteur immobilier, livre des hôtels clés en mains aux exploitants. C’est un métier de service, de contact humain, de relationnel, et ces derniers mois ont été une véritable aventure humaine et managériale.
Il a fallu gérer des chantiers à l’arrêt, doublés d’une visibilité au jour le jour, où la réalité du lendemain n’était pas forcément celle de la veille. Nouveau paradigme à intégrer : le fait d’appeler des clients pour leur faire part de retards ou contraintes de livraison, et que leur retour soit, pour une fois : « nous ne sommes pas pressés. » ; à l’inverse, les investisseurs étaient pressés de percevoir les loyers des hôtels construits et ont donc pressé la construction. Il a donc fallu mettre en place des discussions tripartites, qui se sont bien déroulées dans tous les cas.
Des livraisons ont été néanmoins été effectuées, un deal de 4M€ a été conclu à Strasbourg, et 2 opérations d’hôtels midscale ont été signées dans des villes secondaires. Les retards de livraison ont fait l’objet de négociations, avec neutralisation de loyers et pénalités de retard.
Les élections municipales ont également été un frein au développement en 2020, bloquant l’avancée des projets le temps de la campagne et de la transition.
Les coûts de construction sont en augmentation constante au cours des dernières années.
Certaines opérations ne semblent plus adaptées à la demande et au marché, en particulier sur l’immobilier tertiaire ou de bureau.
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