
Alors que la Coupe du Monde de Rugby 2023 entre dans sa phase finale avec seulement quatre matchs restants, voici une deuxième évaluation des performances enregistrées entre le 8 septembre et le 5 octobre, ainsi qu'un état des réservations hôtelières prévisionnelles au 9 octobre.
Données cumulées réalisées entre le 8 septembre et le 5 octobre lors de la Coupe du Monde de rugby: classement des villes
Nice
Nice se distingue avec un taux d'occupation cumulé de 88%. Cela représente une augmentation de 4,8 points par rapport à 2022 et une légère hausse de 0,1 point par rapport à 2019, indiquant ainsi que la ville a réussi à retrouver son niveau d'activité d'avant la pandémie pour cette période.
Les taux d'occupation oscillent entre 76% et 97,5% sur l'ensemble de la période. Des pics sont observés les journées du 16 et 17 septembre avec des prix moyens de 324€ et 319€, et les RevPAR grimpent jusqu'à 301€ et 310€, à l'occasion des rencontres Pays-de-Galles vs Portugal et Angleterre vs Japon, à Nice. Le prix moyen et le RevPAR les plus bas sont enregistrés le 8 octobre à 159,9€ et 126,4€.
Comparé à 2022, les taux d'occupation progressent, avec des hausses allant de +0,2 points à +19,4 points, à l'exception de quelques dates, dont le 22 septembre, qui affiche une baisse plus importante (-10,1 points). Les prix moyens et les RevPAR évoluent tous positivement, sans exception.
Paris, Lyon et Bordeaux
Les villes de Paris, Lyon et Bordeaux rivalisent en termes de performances, enregistrant respectivement des taux d'occupation cumulés de 82,9%, 82,4% et 81,4%. Comparativement à 2022, Lyon et Bordeaux connaissent une évolution positive de +0,9 et +1,9 points, tandis que Paris enregistre un recul de 2,2 points. En comparaison avec 2019, seule Lyon retrouve son niveau d'activité d'avant la pandémie (+2,0 points), tandis que Bordeaux (-7,2 points) et Paris (-3,6 points) demeurent en dessous de leurs niveaux pré-Covid.
À Paris, le taux d'occupation a atteint son point le plus élevé le 30 septembre, avec une remarquable performance de 95,2%, couplée à un prix moyen de 328€ et un RevPAR de 312€. Sept jours en septembre ont enregistré des prix moyens dépassant les 300€, culminant à 333,8€ le 8 septembre lors de la rencontre France vs Nouvelle-Zélande. Comparé à l'année précédente, la plupart des taux d'occupation ont légèrement reculé, oscillant entre -0,3 point et -12,2 points. Cependant, plusieurs journées ont connu une augmentation, allant de +0,3 point à +3,9 points. Les prix moyens ont connu une hausse significative, atteignant jusqu'à +25%, avec seulement deux dates enregistrant des baisses (-9,3% le 10 septembre et -0,8% le 16).
À Lyon, le taux d'occupation le plus élevé a été de 96,7% le 20 septembre. La journée la plus performante a été le 24 septembre, avec un taux d'occupation de 95,0%, un prix moyen de 268,8€ et un RevPAR de 255,5€. Comparé à l'année précédente, les taux d'occupation ont varié, avec des baisses allant de -11,0 points à -0,2 point, mais aussi des hausses allant de +1,4 point le 17 septembre à +43,3 points le 24 septembre. Les prix moyens et les RevPAR ont tous connu des augmentations positives, sans exception.
À Bordeaux, le taux d'occupation le plus élevé a été de 95,7% le 20 septembre. Les prix moyens ont dépassé les 200€ les 8, 9, 10 et 16 septembre. La journée la plus performante a été le 9 septembre, avec un taux d'occupation de 93,9%, un prix moyen de 248,5€ et un RevPAR de 233,2€, lors de la rencontre Irlande vs Roumanie à Bordeaux. Comme dans d'autres villes, les évolutions du taux d'occupation ont été variables, avec des baisses allant de -10,6 points le 15 septembre à -0,4 point le 16 septembre, mais aussi des hausses allant de +0,1 point le 30 septembre à 21,1 points le 10 septembre. Les prix moyens et les RevPAR ont connu des augmentations considérables, atteignant jusqu'à +99,5% et +160%.
Les autres villes présentent des taux d'occupation cumulés qui varient entre 66,3% (Saint-Etienne) et 78,8% (Nantes). Dans l’ordre : Nantes (78,8%), Marseille (78,6%), Aix-en-Provence (75,8%), Toulouse et Lille (73,8%), Toulon (73,0%) et Saint-Etienne (66,3%).
Toutes enregistrent des améliorations par rapport à l'année précédente, à l'exception de Marseille (-1,0 point) et Lille (-0,2 point). Les hausses varient entre +1,6 point (Toulouse) et +13,4 points (Toulon). Nantes et Marseille se rapprochent considérablement de leurs niveaux d'activité d'avant la pandémie, affichant des baisses respectives de seulement -1,1% et -0,4% par rapport à 2019. Les autres villes connaissent des augmentations allant de +0,3 point (Lille) à +12,1 points (Toulon).
Saint-Étienne occupe la dernière place du classement avec un taux d'occupation cumulé de 66,3%. Cependant, un pic de 98,7% a été observé le 17 septembre à l'occasion de la rencontre Australie vs Fidji à Saint-Étienne, ainsi que les 21 (91,1%) et 22 (80,8% pour le match Argentine vs Samoa à Saint-Étienne) et le 28 (98,7%).
Les nationalités qui ont généré le plus de réservations lors de la Coupe du Monde de rugby
Les rencontres de rugby qui ont généré le plus de réservations hôtelières sont les suivantes :
- Australie – Fidji (98,7%), le 17 septembre
- Angleterre – Samoa (97,8%), le 7 octobre
- Portugal – Pays de Galles (95,7%), le 17 septembre
- Japon- Samoa (95,6%), le 28 septembre
- Irlande – Tonga (95,1%), le 16 septembre
- Australie – Pays de Galles (95%), le 24 septembre
- Irlande – Roumanie (93,9%), le 9 septembre
Les nationalités anglophones, notamment les supporters australiens, irlandais et gallois, ont été les plus présentes, illustrant l'engouement international pour la Coupe du Monde de Rugby et l'ancrage fort du ballon ovale au sein de ces pays.
Les dernières prévisions en date du 9 octobre pour les quatre rencontres de rugby à venir
Les trois villes qui enregistrent les taux de réservation prévisionnels les plus élevés pour les quatre rencontres restantes sont Paris, qui atteint un pic de 72% le 21 octobre et de 67,9% le 28 octobre, Lille avec deux pics à 68,2% et 71% les 20 et 21 octobre, et enfin Nice, qui maintien des taux supérieurs à 60% sur les quatre journées, allant de 61,2% le 28 octobre à 69,6% le 21 octobre. Lyon se démarque également le 21 octobre avec un pic de 69,7%.
En d'autres termes
Les performances hôtelières dans les villes hôtes ont été globalement positives. Nice s'est distinguée en affichant un taux d'occupation en augmentation par rapport à 2022, indiquant un retour au niveau pré-pandémique. Paris, Lyon et Bordeaux ont rivalisé en termes de performances. Les autres villes ont également enregistré des améliorations par rapport à l'année précédente, soulignant un regain d'intérêt pour le tourisme et les événements sportifs internationaux.
Les prévisions pour les matchs à venir montrent que Paris, Lille, Nice et Lyon continueront à enregistrer des taux d'occupation élevés, soulignant l'impact positif de l'événement sur l'industrie hôtelière locale. Le bilan global de la Coupe du Monde de Rugby 2023 semble prometteur pour les villes hôtes en France.


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