Eza Ziegler, la présidente des marques W et Le Méridien, ne rate aucune fashion week parisienne pour être certaine de passer le message de la présence renforcée de l'enseigne W à l'international avec une signature originale, liée à la mode et au spectacle. Il y a six mois, Eva Ziegler a présenté, Michaelangelo L’Acqua, le premier directeur musical associé à une chaîne hôtelière, pour y développer une ambiance sonore et créer les événements. Hier, elle présentait Amanda Ross, la première Global Fashion Director, qui doit faire encore davantage le lien avec le monde de la Mode. Depuis une dizaine d'années, la marque née à New York cultive sa personnalité en direction d'une clientèle essentiellement branchée et avide de nouveautés. Le rôle d'Amanda Ross s'inscrit dans cette direction. Elle apportera son carnet d'adresses pour multiplier les collaborations dans chacune des villes entre le W et les créateurs. Elle participera activement à la conception de la collection Global Glam, propre à W, tenues et accessoires qui reflètent l'esprit de la ville.Alors que le marché du luxe est celui qui a le plus ressenti la crise, la présidente de W se prépare déjà au rebond qui ouvrira une nouvelle ère pour une hôtellerie différente, très personnalisée. Le modèle économique a été revu pendant la crise en coupant les dépenses ostentatoires, mais sans enlever le glamour.Au-delà de l'opération de communication destinée à entretenir le buzz autour de la marque qui gagne ses galons internationaux, Eva Ziegler martèle son discours de développeur. Après Istanbul et Barcelone, W va prochainement faire son entrée sur le marché de Londres et Saint-Petersbourg. En 2011, ce sera au tour de Paris, avec une ouverture proche de l'Opéra. "Nous avons 36 établissements en opération à ce jour et nous en aurons 50 avant la fin de 2011. Nous ne ralentissons pas le rythme et les investisseurs veulent profiter de l'image que nous avons construite en dix ans et des performances que nous pouvons afficher", insiste la présidente. Les prochains territoires de conquête passent par les pays émergents, bassins de clientèles en mal de spectaculaire : Brésil, Chine en tête. D'abord hôtel urbain, W se décline désormais en resort. Après Bali, ce sera Koh Samui en Thaïlande, Verbier en Suisse et les Caraïbes à Vieques Island."La marque W s'adapte très bien à des conversions d'hôtels existants et qui ont un caractère particulier. La crise immobilière apporte de nouvelles opportunités, comme nous allons le démontrer à Minneapolis, avec un nouveau étendard, The Chambers Art Hotel, revisité façon W, un autre hôtel similaire ouvrira aussi à Philadelphie en mai prochain", commente Eva Ziegler.
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