
La reprise hôtelière est amorcée depuis quelques mois déjà, avec des effets divers selon les situations nationales. Une chose est claire: en avril dernier, le regain d'activité se concrétise par des taux d'occcupation en progression dans chacun des pays de l'Union européenne. Ceux qui ont la capacité d'améliorer leur prix moyens bénéficient automatiquement d'une hausse conséquente de RevPAR.
Les indicateurs hôteliers européens reprennent de la couleur. Poussé par les performances nationales de quelques locomotives, comme le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne, le RevPAR progresse de 5,5%, un chiffre que l'on attendait depuis longtemps. Première étape de redémarrage du cycle positif, ce sont les taux d'occupation qui se sont améliorés, dans toutes les catégories hôtelières, et dans chacun des 27 pays de l'Union. Il n'en est pas encore de même avec l'amélioration des prix moyens, car la marge de manoeuvre est loin d'être identique partout en Europe. Ce sont les pays avec une forte concentration d'hôtels haut de gamme, les plus performants en avril dernier, qui sortent le mieux leur épingle du jeu. Il n'en reste pas moins que la surcapacité notoire en Espagne et dans les pays d'Europe centrale pèse encore lourdement sur leurs résultats. Le rattrapage s'amorce, mais on constate l'ampleur globale de la crise avec un RevPAR cumulé sur douze mois qui flirte encore avec les 10% de baisse tous segments et tous pays confondus. L’analyse du tableau des performances par nations est assez révélateur. On peut distinguer clairement trois catégories de pays.De même, on peut voir sur la période de 12 mois glissants, les pays qui vont les premiers bénéficier des effets positifs du cycle, avec des baisses de RevPAR aujourd'hui à un chiffre; et ceux qui trainent un retard cumulé à deux chiffres, qui vont devoir attendre l'effet global d'entraînement.Ceux pour lesquels la crise a été si sévère que le rattrapage, dès l'amorce d'une reprise, est spectaculaire (Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Espagne, Suède) ; ceux qui avaient assez bien géré la période la plus difficile et qui rebondissent dans le cycle positif mais naturellement avec des taux de croissance plus modestes (France, Royaume-Uni) et, à l'autre extrême, ceux qui n'ont pas fini de payer leur...
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