Le lycée Alexandre Dumas, rue de Cronstadt dans le XVe arrondissement fait partie d’un réseau peu connu d’une quinzaine d’EREA, établissement régional d’enseignement adapté. Il accueille principalement des jeunes en difficulté en raison de leur milieu social ou d’un léger handicap. L’objectif est de leur dispenser une formation adaptée et personnalisée dans des classes de 10 à 16 élèves, suivis et encadrés par des professeurs issus du milieu professionnel. Anne Sampeur, ex-responsable régionale de B&B Ile-de-France est l’une des récentes recrues pour le CAP Hôtellerie. Alexandre Dumas accueille 160 élèves et 30 apprentis dans sa section CFAet prépare quatre CAP : service en restaurant, cuisine, service d’étage hébergement, et café brasserie. Aux enseignements pratiques du lycée s’ajoutent 4 périodes de stage réparties sur les deux années d’études. Le jeudi 21 janvier était une date particulière pour le lycée. Deux classes en seconde année de CAP présentaient à leurs parents l’exposition photos et le diaporama du voyage d’étude que chacune a réalisé à l’automne dernier. Le premier autour d’Amboise pour participer aux vendanges en partenariat avec un lycée agricole, et le second en Normandie avec la visite d’une fromagerie de Livarot et des hôtels Normandy à Deauville et Grand Hôtel à Cabourg. Une première expérience pour ces élèves peu habitués à sortir de leur environnement habituel et un contact concret avec un aspect valorisant des métiers qu’ils seront amenés à pratiquer.Les professeurs de l’EREA Alexandre Dumas sont visiblement attachés à ces élèves qui démarrent leur vie avec moins de chance que leurs camarades. Leur fierté est que le taux de réussite aux examens est similaire à celui d’établissements classiques même si cela requiert plus de travail et d’intensité. Chaque abandon est vécu comme un échec et non comme une fatalité. Chaque parcours professionnel entamé par l’un de ces jeunes comme une promesse de succès individuel.Les professeurs de l’EREA Alexandre Dumas sont visiblement attachés à ces élèves qui démarrent leur vie avec moins de chance que leurs camarades. Leur fierté est que le taux de réussite aux examens est similaire à celui d’établissements classiques même si cela requiert plus de travail et d’intensité. Chaque abandon est vécu comme un échec et non comme une fatalité. Chaque parcours professionnel entamé par l’un de ces jeunes comme une promesse de succès individuel.
