
Pour répondre aux besoins de l’industrie hôtelière, friande d’innovation, les écoles hôtelières sont constamment à la recherche de nouvelles pratiques et de meilleures solutions pédagogiques. Elles n’ont de cesse d’augmenter leurs exigences et de relever le niveau –et cela s’applique aussi aux conditions d’admission. Au cours de leur parcours académique, les étudiants doivent effectuer des choix de carrière : disposer de l’information adéquate est donc indispensable à l’élaboration de leur avenir. Afin de les aider dans ces choix cruciaux mais parfois difficiles, Hospitality ON propose ici un aperçu détaillé des meilleurs programmes universitaires, de leurs critères d’admission, des maquettes pédagogiques, des frais de scolarité et des avantages de chacun.
LA SUISSE, MACHINE À DIPLOMÉS « BANKABLES »
Destination incontournable pour les étudiants intéressés par une carrière dans l’hôtellerie, la Confédération Suisse jouit d’une réputation exceptionnelle qui renforce l’attractivité des écoles hôtelières helvètes à l’étranger. En effet, près de 70 % des étudiants des écoles de gestion hôtelière en Suisse sont des étrangers et certaines accueillent sur leur campus près de 90 nationalités. Cette réputation d’ouverture et de qualité internationale leur permet de justifier de frais de scolarité plus élevés. En moyenne, un programme de premier cycle (normalement entre 3 et 4 ans avec des stages d’une durée totale oscillant entre 12 et 18 mois en moyenne) coûte environ 110 000 CHF (à peu près 96 000 euros). Cela varie selon les écoles entre 60 000 CHF et 160 000 CHF (entre 51 000 et 137 000 euros, cf. Tableau p. 40). Et pour les étudiants qui choisissent d’obtenir des spécialisations ou d’autres diplômes, qu’il s’agisse de diplômes d’études supérieures ou de maîtrise, l’addition peut s’élever encore.
Mais il faut garder à l’esprit que le prix d’entrée, certes élevé, comprend aussi l’hébergement, les repas, l’assurance maladie (obligatoire en Suisse) et les frais d’inscription. De plus, des programmes d’aide financière et des bourses sont accordés en fonction de la situation de l’étudiant (grades et besoins financiers). Les étudiants suisses bénéficient également de tarifs préférentiels. De plus, les stages d’une durée supérieure à 6 mois en Suisse sont rémunérés au salaire minimum local de 2172 CHF (environ 2000 euros) par mois. Comme les étudiants de premier cycle des écoles suisses de gestion hôtelière effectuent plusieurs stages pour une durée totale de 12 à 18 mois, ils peuvent donc commencer à bénéficier d’un « retour sur investissement » avant même d’obtenir leur diplôme.
La très bonne réputation que les écoles suisses ont acquise...
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