La débâcle annoncée de l’hôtellerie dubaïote ne s’est pas produite, bien au contraire. Malgré la situation financière critique des institutions publiques de l’Emirat, le niveau d’activité des quatre premiers mois de l’année bat des records historiques. Le taux d’occupation, tous établissements confondus, dépasse les 77%, avec un RevPAR qui frôle les 200$. «Nous aurions pu faire un meilleur score sans le nuage de cendres qui a perturbé les transports aériens sur cette période», indique le représentant des hôteliers locaux.Dubai Holding, la principale filiale immobilière détenue par la famille régnante de Dubaï, a annoncé des pertes nettes de $6 milliards sur 2009, après un bénéfice de presque $3 milliards l’année précédente. Ses revenus ont fondu de 30% en une année alors que la charge de sa dette colossale menace sa pérennité. Pour autant, avec l’aide de ses voisins d’Abu Dhabi, Dubai Holding assure pouvoir faire face à ses obligations grâce à une restructuration de sa dette de $23,5 milliards. Ses filiales immobilières, Dubai Properties, Sama Dubai et Tatweer Dubai, et sa société de gestion hôtelière Jumairah Hotel Group, sont sur la sellette pour trouver des fonds. Dubai Properties chercher à céder 21 000 appartements d’ici 2012 tout en faisant désormais face à une forte pression à la baisse des prix immobiliers.
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