Issus de l’univers aérien et fondateurs du bureau de ventes de la Star Alliance en France, Olivier Delouis et Stéphane de Laforcade ont basculé dans la réservation hôtelière en montant une joint venture avec Chase, société irlandaise de réservation hôtelière s’adressant aux agences de voyages. Le succès de l’opération a conduit Chase à reprendre le contrôle de la société, laissant Olivier et Stéphane libres de créer leur propre structure. Ce qu’ils ont fait après les 18 mois contractuels de clause de non concurrence. Teldar Travel est arrivé en mai 2010 sur le marché et s’y installe avec force en jouant sur de nouveaux outils technologiques, un modèle économique revisité et des garanties apportées aux agents de voyages et aux hôteliers.En quelques mois, Teldar Travel fait son trou sur ce créneau très ciblé avec un portefeuille de 2 500 agences, qui réalise un booking moyen de 650 euros pour des séjours hôteliers. L’inventaire des hôtels en France s’est enrichi de 2.000 nouvelles adresses en trois mois. Pour le tandem des créateurs, l’objectif est d’atteindre une part de marché de 30% de la réservation hôtelière en ligne au sein des agences de voyages. Ils sortent un argument de poids, le paiement garanti de la commission sur les réservations, même en cas d’annulation de dernière minute du client qui ne se présente pas à l’hôtel. Prochaine étape s’implanter en Suisse et en Belgique.En jetant les bases de leur projet, Olivier Delouis et Stéphane de Lafourcade ont voulu faire preuve d’originalité et de rapidité pour se différencier de concurrents déjà très actifs dans la réservation hôtelière en ligne. En se fondant uniquement sur un modèle B2B, assurant le lien commercial entre hôteliers et agences de voyages, Teldar Travel se devait de résoudre une équation à deux paramètres : alimenter son stock de chambres disponibles et se connecter aux plus grands réseaux d’agences de voyages.Six mois après le démarrage des activités, Teldar Travel affiche 100.000 hôtels en portefeuille, répartis pour moitié entre les chaînes hôtelières et les établissements indépendants, assurant une couverture planétaire. «Nous avons dépassé la recherche habituelle via les consolidateurs qui garantit un accès à 30 000 ou 40 000 chambres pour faire appel très largement aux hôteliers en direct en leur proposant un modèle d’achat de leurs nuitées en prix net, avec une garantie bancaire de paiement pour tous les stocks achetés, et le respect de leur pratique tarifaire quand il y a une règle de Best Available Rate», explique Olivier Delouis. Reste à pouvoir acheter ces stocks au meilleur prix pour assurer un prix moyen convenable à l’hôtelier en restant compétitif sur un marché très ouvert. Teldar Travel fait jouer un outil informatique original pour lui donner un poids dans la négociation. Le CEP, Complex Event Processing, est un modèle qui intègre l’historique de l’activité et des événements extérieurs tels la tension politique, l’évolution climatique… qui détermine la plus ou moins grande faiblesse d’une destination pour acheter des stocks hôteliers au meilleur prix. Le système est tourné essentiellement vers les destinations touristiques, populaires dans les agences de voyages. «Un benchmark régulier montre que nous arrivons à maintenir un différentiel de -19% sur les trois derniers mois d’activité avec le tarif habituellement pratiqué», indique Olivier Delouis.Deuxième élément de l’équation, assurer une présence effective au sein des agences de voyages. L’expérience des entreprises passées a permis de garder le contact avec les grands réseaux. Une première signature de partenariat a été annoncée en mai avec les 560 agences du réseau Tourcom, suivie rapidement par un contrat de référencement dans les 410 points de vente du GIE Manor, spécialisé en voyages d’affaires. Le travail commercial se poursuit pour ajouter d’autres réseaux à cette liste, au-delà des agences individuelles qui peuvent se connecter au système.En quelques mois, Teldar Travel fait son trou sur ce créneau très ciblé avec un portefeuille de 2 500 agences, qui réalise un booking moyen de 650 euros pour des séjours hôteliers. L’inventaire des hôtels en France s’est enrichi de 2.000 nouvelles adresses en trois mois. Pour le tandem des créateurs, l’objectif est d’atteindre une part de marché de 30% de la réservation hôtelière en ligne au sein des agences de voyages. Ils sortent un argument de poids, le paiement garanti de la commission sur les réservations, même en cas d’annulation de dernière minute du client qui ne se présente pas à l’hôtel. Prochaine étape s’implanter en Suisse et en Belgique.
