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Réservations sur le web, le temps des reconquêtes ?

9 min de lecture

Publié le 07/05/04 - Mis à jour le 17/03/22

Réel danger pour les uns, Eldorado pour les autres, la vente en ligne demeure au coeur des préoccupations. Surtout lorsqu’elle engendre une prolifération d’intermédiaires. L’heure n’est cependant plus aux sombres prophéties d’antan, dont certains groupes hôteliers s’étaient faits l’écho. Plutôt à l’apprivoisement d’un canal où l’anarchie relative des débuts laisse place à des démarches plus pragmatiques.

Selon les dernières estimations, 14% des revenus de l’hôtellerie ont été générés sur Internet en 2003 et les prévisions pour 2004 portent le chiffre à 16%. 40% des européens disposent maintenant d’une connexion Internet et la plupart se déclarent prêts à faire de plus en plus d’achats en ligne. La réservation d’hôtel en ligne, dans le seul cadre du tourisme loisir, aurait généré quelque 7,5 milliards d’euros l’an passé. C’est la branche la plus dynamique de la vente de services touristiques en ligne, elle-même plus gros marché de l’e-commerce en Europe. Un créneau que toutes sortes d’agences de voyages électroniques, de sites d’enchère et de low-cost, se sont empressés d’investir. La course à la visibilité- clé du succès sur le réseau- les a poussées à mener d’intenses campagnes de marketing par e-mails, complétées de vagues de promotions massives. Tout cela a fini par convaincre une masse importante de voyageurs qu’aujourd’hui, les vraies bonnes affaires ne se font plus que sur le net…et de préférence sur des sites non directement rattachés aux hôteliers. Au point qu’une véritable communauté de consommateurs accros du lowcost s’est constituée sur la Toile, appelés aux Etats-Unis “bargain hunters” (qu’on pourrait traduire par “chasseurs de bons plans”). De manière générale, l’internaute, lorsqu’il visite des sites de réservation de quelque nature que ce soit est en quête de valeur ajoutée. Il se montre très sensible à l’interface, à la présentation générale. Le critère essentiel demeurant bien sur la facilité d’usage. Les groupes hôteliers ont donc mis la main à la poche pour optimiser la qualité de leurs websites “direct to consumer ” . D’accessoires un peu anecdotiques, ils sont devenus de véritables vitrines de l’enseigne : attrayantes, ergonomiques et le plus simple possible en ce qui concerne la recherche d’une chambre, les modalités de réservation et de transaction…L’abondance...

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