
Occupant tout un étage de l'hôtel Shangri-La Paris depuis le mois de décembre 2011, la princesse saoudienne Maha Al-Sudaïri, ancienne épouse du prince héritier Nayef bin Abdul Aziz, aurait cherché à partir sans honorer ses dernières factures. Il y en aurait pour 6 millions d'euros indique la dépêche de l'AFP.
La princesse Maha fait encore parler d'elle dans le petit univers des palaces parisiens. Elle avait déjà dans le passé fait quelques difficultés pour payer à temps ses notes faramineuses au George V ou au Crillon. Avec l'intervention discrète de l'ambassade, tout avait fini par se régler.Ayant une nouvelle fois changé d'hôtel pour prendre ses quartiers parisiens au Shangri-La, la princesse y occupait tout un étage avec une suite nombreuse. Les notes étaient régulièrement payées jusqu'à ce que la famille royale saoudienne considère les dépenses comme excessives et arrête de payer la note.Selon les informations communiquées à l'AFP par la police, la délégation saoudienne, princesse en tête, aurait cherché à quitter le palace de l'avenue d'Iéna avec armes et bagages, laissant une imposante facture de 6 millions d'euros. Un huissier de justice était présent pour lui rappeler l'injonction de payer sa note. L'information est mise au conditionnel, car l'hôtel évite de communiquer sur l'affaire et insiste sur le fait qu'il n'y a pas d'incident en ce qui le concerne.Comme lors des "affaires" précédentes, la facture finira sans aucun doute par être honorée par les autorités saoudiennes. L’incident - s’il a eu lieu - soulève toujours le problème de l’accumulation de sommes considérables lors de la venue d’importantes délégations du Moyen-Orient, dont les séjours se prolongent et qui peuvent faire la bonne fortune d’un palace, comme donner des sueurs froides à son directeur général et son directeur financier.
