
Diplômé de l'IESE Business School de Barcelone, Raúl González a débuté sa carrière comme consultant en stratégie investissements et marketing pour les plus grandes institutions financières espagnoles. Il rejoint le groupe familial Barceló Hotels en 2005 et en prend la direction générale en 2006. Depuis cette date, aux côtés du président Simon Barceló, il conduit les opérations et le développement du groupe en croissance organique et par acquisitions. Il a notamment supervisé le deal avec le GROUPE Chinois Plateno.
Vous venez de lancer une nouvelle segmentation de marques après des décennies de marque unique, qu’est-ce qui a justifié ce changement de stratégie ?
Barceló est un groupe familial qui a fêté ses 85 ans et qui est très attaché à son nom. La décision n’a pas été facile, mais elle correspond à une nouvelle étape. Pendant très longtemps, la marque Barceló s’est appliquée à tous les hôtels de notre portefeuille, allant de 1 à 5 étoiles, et même si nous avons recentré notre inventaire sur les 4 et 5 étoiles depuis quelques années, cela représente encore une grande diversité. La génération des clients actuels veut avoir une idée plus claire de ce qu’elle peut attendre d’un hôtel à travers sa marque. Parallèlement, nous avons créé une Société d’investissement immobilier, baptisée Bay Hotels & Leisure, avec Hispania, notre partenaire financier, pour alléger notre implication dans les murs hôteliers et démultiplier notre capacité d’investissement dans de nouvelles acquisitions. Notre ambition commune est de devenir le leader incontesté de l’hôtellerie de luxe en Espagne. C’est une première expérience en Europe. Avec l’argent reçu de Bay pour les premières cessions de nos hôtels, nous avons pu acquérir le groupe Occidental Hotels l’an passé, une société basée à Madrid dont tous les actifs sont répartis aux Caraïbes. Nous nous sommes alors trouvés à la tête de nouvelles enseignes qu’il fallait intégrer dans le groupe. Il était temps pour nous d’avoir cette démarche rationnelle de marques.Votre acquisition d’Occidental Hotels n’a pas été aussi simple que vous semblez le dire….Vous avez raison, l’approche initiale était de signer un partenariat avec des fonds américains qui achetaient les murs d’Occidental et nous en confiaient la gestion, avec un engagement de notre part d’alimenter les capex de rénovation. Les négociations avec les propriétaires d’Occidental ont duré plus...
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