D’un côté un investisseur dans l’immobilier hôtelier, qui se présente comme le leader du recyclage urbain en France, de l’autre un propriétaire gestionnaire hôtelier qui développe des concepts boutique 4 et 5*. Ils se connaissent depuis 15 ans et ont enfin trouvé l’opération qui les a réunis.
La rencontre se concrétise autour de la Maison Cassandre, un boutique-hôtel 4* à deux pas de la place Clichy dans le 17e arrondissement de Paris, qui n’est pas habituellement le 1er choix pour un établissement haut-de-gamme.
Mais : « faire preuve d’audace, c’est aussi transmettre nos convictions et nos innovations, donner à tous la confiance et l’impulsion nécessaires pour oser », insiste Joachim Azan, président-fondateur de Novaxia, dont l’engagement d’entreprise à mission a trouvé de quoi s’exprimer sur un chantier particulièrement complexe.
La complexité tient déjà à la nature du terrain, une bande de 55 m sur 8 m de façade, occupé par des commerces vieillissants et une quasi-décharge ; à la nature du quartier, certes « en devenir », mais peu fréquenté par la clientèle haut de gamme ; à l’ampleur modeste du projet : 37 chambres au total dont 19 aujourd’hui opérationnelles.
Qu’à cela ne tienne, toute l’équipe Novaxia s’est mobilisée, assistée par le cabinet d’architecte Serau, le paysagiste Les Jardins de Galy, l’architecte d’intérieur Maison Numéro 20, et épaulé par le groupe Centaurus de Céline et Jean-Bernard Falco qui a accepté le défi du contrat de management.
Pratiquement dix ans après le lancement du projet, c’est une Maison Cassandre qui s’ajoute à la collection d’une quarantaine d’établissements gérés par Centaurus, connu pour ses Maisons Albar 5*, qui se veut « une opération emblématique des vertus du recyclage urbain », selon Mathieu Descout, membre du directoire de Novaxia. C’est une friche en moins et une valorisation du patrimoine en plus, en recréant un passé imaginaire des « Années Folles ».
“Nous avons imaginé Maison Cassandre comme un cocon urbain qui vous replonge immédiatement dans les années 30 grâce à son style Art Déco, tout en étant résolument moderne. Cette époque est particulièrement importante pour moi, car c’est en 1923, pleine période Art Déco, que mes arrière-grands-parents sont venus d’Aveyron à Paris pour débuter notre histoire hôtelière familiale », a déclaré Céline Falco, la directrice générale-associée du Groupe Centaurus. « Replonger dans cette époque tout en ayant une expérience client résolument dans notre temps, c’est rendre hommage à l’histoire de ma famille et faire découvrir cette belle époque à nos hôtes ».