
Le nouveau CEO, Laurent Kleitman, aux commandes depuis un an, s’est donné notamment pour mission d’accélérer la présence du groupe asiatique dans toutes les grandes métropoles du Moyen-Orient, du Japon et d’Amérique du Nord, sans oublier quelques implantations incontournables en Europe.
Le directeur général a affiché l’ambition de doubler son portefeuille d’établissements dans les dix ans à venir, une ambition au cœur de son plan stratégique baptisé : « Fans of the Exceptional, Every Day, Everywhere », jouant en anglais sur le jeu de mot « fan » qui est aussi le logo du groupe, un éventail déployé.
Derrière cette vision « Adeptes de l’exceptionnel, chaque jour et partout », Mandarin Oriental met en avant ses préceptes fondamentaux : « un luxe durable, un service légendaire, un engagement inébranlable envers l'excellence et un patrimoine unique combiné à une innovation constante de l'expérience client ».
Le nouveau patron du groupe veut pouvoir s’appuyer sur un passé mémorable construit depuis l’ouverture du 1er Mandarin Oriental à Hong Kong en 1963, aussi iconique encore aujourd’hui que son pendant The Oriental à Bangkok, fondé il y a plus d’un siècle, et qui se décline aujourd’hui à travers 41 établissements dans le monde. Il n’en néglige pas pour autant toute la modernité des outils qui facilitent la vie des clients, comme une nouvelle application, prévue pour l'année prochaine, que ce soit avant l’arrivée à l'hôtel ou tout au long de leur séjour. Elle renforce également la confidentialité des clients en offrant des moyens discrets de communiquer avec les équipes de l'hôtel.
L’offre luxe se déclinera encore davantage à travers le bien-être, et un nouveau concept baptisé « Wellness 2.0 », s'appuyant sur 25 ans d'expertise et un mélange holistique, combinant des approches physiques, spirituelles et médicales.
Un chantier prioritaire, la croissance accélérée
Ces derniers 12 derniers mois, le Mandarin Oriental Hotel Group, MOHG pour les intimes, a annoncé ses premiers projets
- 3 boutiques hôtels au Japon, dans la région de Setouchi, autour de la mer intérieure de Seto ;
- l’ancien Gellert Hotel de Budapest revisité d'ici 2027, avec ses propres thermes ;
- 10 villas du XIXe siècle, micro-hôtels à proximité des joyaux historiques de la ville éternelle.
- 1 construction neuve dans la péninsule de Bukit sur la côte sud de Bali ;
- 1 hôtel avec résidences en bord de mer à Riviera Maya, au Mexique.
Et le programme des ouvertures annoncées doit s’intensifier à l'échelle internationale avec la double volonté, d’une part, de renforcer la présence dans de grandes capitales qui offrent l’opportunité d’un second établissement comme Londres, Pékin, Hong Kong ou Dubaï.

Et d’autre de s’implanter dans de nouvelles destinations urbaines avec 28 chantiers en cours, dont 18 résidences, notamment à Athènes, Rome, Budapest, Miami, Koweït, Le Caire et Vienne, et dans plusieurs destinations balnéaires, à Bali, en Sardaigne, à Setouchi, au Vietnam, aux Maldives, au Mexique, à Majorque, sur l’île de Grand Cayman et à Cortina.
Un accent particulier mis sur la Grande Chine
La Chine répond à elle-seule à une ambition décuplée avec l’ouverture du Mandarin Qianmen, Beijing en septembre 2024, qui marquait la 10e adresse du Groupe dans la région de la Grande Chine et sa seconde à Beijing, et l’annonce d’une série d’ouvertures prévues à Tianfu, Chengdu, Hangzhou et Nanjing.
« Notre stratégie de croissance va nous permettre de renforcer nos relations avec les territoires, de forger de nouveaux partenariats, et d’apporter une contribution pour avoir le plus grand impact. Imaginer un luxe durable et pérenne, c’est créer le temps et l’espace nécessaires aux expériences et aux relations les plus précieuses, avec le monde et entre nous. Nous croyons que des perspectives diverses – combinées à une culture inclusive et à des opportunités équitables – stimulent l'innovation, augmentent l'agilité organisationnelle et renforcent la résilience face aux perturbations. Nous sommes fiers que nos collaborateurs représentent plus d'une centaine de nationalités différentes », insiste Laurent Kleitman.



