Avec 22 établissements en opération ou développement, d’Est en Ouest du Canada, le groupe familial Germain Hotels est déjà le 1er groupe national, hors implantations des groupes internationaux. Il vient de lever 160 M$ pour franchir une nouvelle étape.
Deux fois lauréats des Hospitality Awards pour son concept original, Alt Hotel, et pour sa campagne de communication, le groupe Germain n’en finit pas d’étendre son réseau en défendant les valeurs d’une entreprise familiale, à la frontière d’un pays qui a vu naître les groupes hôteliers les plus puissants.
Si l’entreprise est toujours menée par ses fondateurs, Jean-Yves Germain et sa sœur Christiane Germain, la nouvelle génération représentée par Marie Pier Germain, vice-présidente, Ventes & Marketing ; Hugo Germain, vice-président Opérations ; Laurie Germain, Vice-présidente Équipes & Culture et Clarah Germain, en charge de l’Expérience Client, est déjà largement impliquée dans les affaires familiales.
L’indépendance revendiquée du groupe Germain Hotels ne semble pas limiter ses ambitions. Soutenu par les institutions financières de la Belle Province, il a déjà engagé depuis des années sa « conquête de l’Ouest » avec des établissements hors du Québec, dont l’Alberta.
La Caisse des Dépôts du Québec, le Fonds de Solidarité du Québec et Investissement Québec viennent d’apporter 160 millions de dollars pour permettre de franchir une nouvelle étape et relier véritablement les deux côtes, avec une implantation significative à Vancouver en Colombie Britannique, prévue pour 2029 (photo), et être davantage présent au Canada anglophone.
« Il y a des marchés où nous n’étions pas présents comme Vancouver, qui pourrait accueillir trois ou quatre établissements, et un marché comme Toronto où notre présence est en deçà de ce qu’on aimerait qu’elle soit », a justifié Jean-Yves Germain.
Parti de Montréal en 1988, le groupe est désormais présent dans 12 villes du Canada et plusieurs Provinces avec ses trois marques : Le Germain (boutique hôtels), Alt (Limited service) et Escad (apparthotel).
L’ouverture plus grande du capital à des fonds d’investissements puissants, voire une introduction en Bourse, sont des étapes que la co-présidence du groupe ne veut pas négliger, estimant qu’il est encore trop tôt pour y songer ; préférant, pour l’instant s’appuyer sur ses partenaires de la première heure. Mais le moment arrivera d’y penser pour franchir l’étape suivante.
