L’établissement qui ouvrira ses portes en août prochain se veut la référence d’une nouvelle approche de l’hospitalité, qui associe la tranquillité d’un hébergement classique à la convivialité des espaces publics et de la restauration.
Quand on sait que le projet est né de l’expérience de Margaux Montel et Jean-Baptiste Gravier, franchisés du concept La Folie Douce à Saint-Gervais et à l’Alpe d’Huez, on se doute que la dimension festive sera au cœur du concept.
Comme souvent, dans la naissance d’un nouveau concept, la gestation de Grand Mess vient d’une frustration, celle de ne pas trouver l’établissement qu’on aimerait fréquenter soi-même comme voyageur. Le choix du nom est déjà porteur de l’ambition du couple Margaux-Jean-Baptiste : le « mess » militaire est l’endroit où les officiers partagent le repas et se détendent avant de reprendre leur fonction. C’est aussi, en langue anglaise, un bazar un peu foutraque où tout peut arriver.
100 clés dans le nouveau quartier animé de Clermont-Ferrand
L’ouverture en août prochain du premier Grand Mess à Clermont-Ferrand, base de la famille Montel, va montrer si l’ambition est partagée par les voyageurs et la communauté locale. Le bâtiment a été construit dans les quartiers Est de la ville, à la jonction de l’autoroute qui conduit vers l’aéroport et de la nationale qui pénètre en centre-ville. C’est le nouveau quartier festif de la capitale auvergnate, facilement accessible des alentours.
La construction a été confiée au tandem Boris Bouchet, architecte, et Saint-Lazare Studio, qui est intervenu sur La Samaritaine parisienne et un club de surf à Miami, une double légitimité doublée d’un souci écologique. La structure en bois (sourcé localement) fait référence aux hangars à grains d’autrefois. L’usage intensif du bois dans la décoration, avec une dominante de tons brun, beige, blanc et rouge, contribue à l’atmosphère volontairement chaleureuse, voire intimiste de la centaine de chambres, mais plus conviviale dans les parties communes.
La dimension conviviale et festive au coeur de Bar Central
Trois pôles focalisent la volonté de partage et d’ambiance festive : le Grand Restaurant, typique des grandes brasseries un rien bourgeoises ; le Bouillon du Mess qui privilégie les grandes tablées et les classiques revisités à prix abordable ; et surtout le Bar Central, qui doit devenir le rendez-vous transgénérationnel des habitants de la région et des clients de passage.
Margaux et Jean-Baptiste veulent y déployer leur vision d'une animation originale, inspirée de leur expérience en montagne, avec une playlist évolutive en fonction des moments et un accueil universel des jeunes générations tout comme celle des baby-boomers qui n’ont pas oublié le sens de la fête.
Le Grand Mess s’inscrit dans la tendance « lieu de vie », qui veut faire de l’établissement le point de rencontre des voyageurs et des locaux à tous les moments de la journée, du petit-déjeuner à tard dans la soirée. La démonstration faite à Clermont-Ferrand a vocation à s’étendre à une dizaine – au moins – de grandes métropoles françaises.
Prochaine étape Lyon et cinq autres sites identifiés
Mess Family, la société holding, a déjà identifié le prochain lieu à Lyon, dans le parc Blandan dans ce qui fut l’ancienne caserne de la Motte avec un château féodal sur le site, de quoi justifier encore davantage la dénomination Grand Mess.
D’ores et déjà, l’entreprise familiale a repéré 5 autres sites dans des métropoles régionales qui devraient accueillir les prochains maillons de la collection.
