
Alors qu’elle ne concentrait qu’une population de 25 000 personnes en 1960, la ville au 1,2 million d’habitants est aujourd’hui une des destinations des mieux reliées du Moyen-Orient grâce à la compagnie Eithad Airways et investit plusieurs milliards d’euros pour devenir une destination culturelle de premier plan.
L'émirat d'Abou Dabi qui a vu son économie grandir ces dernières décennies grâce à l’exploitation de ses réserves de pétrole (8,6 % des réserves de pétrole mondiales) et de gaz naturel (5 % des réserves de gaz naturel), diversifie son économie pour perdurer sur le long terme. A l’instar de Dubaï qui a fait du tourisme son fer de lance, la capitale des Emirats Arabes Unis compte affirmer sa place dans la région grâce à la culture. Ainsi, sur l’île de Saadiyat un mégaprojet de 27 milliards de US dollars vise à faire de cet espace désertique, un pôle culturel international.
Le projet de l’île de Saadiyat inclut 5 gagnants du prix d’architecture Pritzker et 4 musées qui visent à être de renommée mondiale. Ainsi le musée du Louvre Abou Dabi inauguré en novembre 2017 est le plus grand musée de la péninsule arabique et contient 35 000 œuvres d’arts. Les établissements Guggenheim, Zayed National Museam, Maritime Museum sont également en projet et pourraient ainsi donner un nouveau souffle à l’attractivité touristique de l’émirat.
Si ces projets se réalisent, la construction de ce nouveau quartier créerait des opportunités pour les groupes hôteliers. Dans le pipeline de la ville, on compte ainsi 21 établissements (+ de 5 600 chambres). En 2017 ce sont 4,9 millions de visiteurs qui se rendus à Abou Dabi, en hausse de 9,8%. La France est le premier pays européen émetteur avec 76 355 touristes en 2017, en hausse de 18% l’année de l’ouverture du Louvre.

