
Entre reprise et polémique, le secteur de la croisière trace son sillage entre nécessité de décarboner et de faire rentrer de la trésorerie pour garder le cap. Comme tous les maillons de la chaîne du tourisme le secteur se remet en question mais n’est pas à l’abri d’échanges houleux. Retour sur les derniers événements et les perspectives pour le secteur.
Le printemps 2022 a été synonyme de bonnes nouvelles pour les croisiéristes. Le protocole sanitaire s’allégeait permettant de redonner de l’attractivité au produit avec des embarquements simplifiés sans test PCR. Certains ont également renoué avec une activité en croissance. Aurélie Soulat, directrice commerciale pour Costa France indiquait ainsi « Les premiers signaux sont positifs : nous sentons que les Français ont envie de voyager de nouveau. Et cela se traduit sur l’état de nos réservations ». Le printemps marquait également le retour des réservations à l’avance.
Début août, le Groupe Royal Caribbean annonçait des pertes moins sévères que celle attendues grâce à une reprise plus forte. Jason Liberty, président et directeur général de Royal Caribbean Group soulignait : « Nous avons franchi deux étapes importantes de notre redressement ce trimestre - en remettant en service l'ensemble de notre flotte mondiale et en dégageant un flux de trésorerie opérationnel et un EBITDA positifs. La propension des consommateurs à voyager et à faire des croisières reste forte. Nous continuons à voir un environnement de demande robuste et en accélération pour les croisières et les dépenses à bord. La croisière reste une proposition de valeur très attrayante pour les vacanciers, et aujourd'hui, nous avons l'occasion de combler davantage l'écart de valeur par rapport à d'autres offres de vacances sur terre. »
Autre indicateur de cette reprise, l’annonce de la réouverture de la saison de croisière le 16 octobre 2022 dans les Antilles françaises, en Guadeloupe, après 2 années d’arrêt.
Le secteur est toutefois fortement soumis à la hausse des prix des carburants qui pèse de plus en plus lourdement sur les marges et aux fluctuations de taux de changes. Deux facteurs, en plus de la hausse du coût des autres matières premières, qui rendent les projections d’activité plus complexes.
Comment ce secteur qui était en plein boom avant...
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