Opérations

plus

Quelles conséquences prévisibles de la crise financières ?

6 min de lecture

Publié le 03/11/08 - Mis à jour le 17/03/22

Récession, faillites, plans de sauvetage comme de licenciements : les mots qui fâchent font la une de tous les journaux. L’économie mondiale s’enfonce petit à petit dans une crise durable. Cette longue descente aux enfers a commencé à l’été 2007. Avec l’explosion de la bulle des subprimes, les sourires qui étaient jusqu’alors de mise dans le monde financier commencent à se figer.

 Les postures se raidissent alors que les acteurs de la finance partagent une partie du risque de ces crédits immobiliers à risque. Dès lors, les banquiers commencent à froncer des sourcils aux investisseurs venus rechercher les moyens de financer leurs projets. Problème : la dette est un élément primordial dans le secteur immobilier et hôtelier où l’effet de levier est la pierre angulaire de tout investissement. Depuis cet été meurtrier, les grandes opérations sont aux abonnés absents. Oublié le rachat de Hilton par Blackstone, finies les ventes de murs massives. Lors du Global Lodging Forum organisé par MKG Hospitality en mars dernier, soit six mois après le choc de l’été, Jean-Paul Betbèze, directeur des études économiques du Crédit Agricole, estimait : “ce n’est pas encore le credit crunch – la réduction drastique du crédit – mais préparez-vous au credit squeeze – des opérations plus chères nécessitant davantage de fonds propres”.Pour l’instant, si le tableau s’est assombri, l’hôtellerie fait preuve de résistance. Hong Kong, New York, Paris ou Londres affichent des niveaux d’occupation toujours enviables. Et, malgré le ralentissement enregistré, les prix moyens sont toujours sur une courbe ascendante. Toutefois, selon l’analyse des cycles hôteliers présentée par MKG Hospitality (voir encadré), une baisse continue des taux d’occupation ne saurait rester sans conséquence. D’autant plus que, pour soutenir la fréquentation, les établissements devraient s’ouvrir à des clientèles moins contributrices (équipages aériens, groupes loisirs) ou plus sensibles aux prix et promotions. Dans ce contexte, les groupes hôteliers souffrent. Les bourses anticipent le ralentissement de l’activité et sanctionnent lourdement les valeurs du secteur. Sont-ils pour autant devenus des proies potentielles ? Avec le rétrécissement du crédit, leurs plans de développement ambitieux pourront-ils être atteints ? Dans ces temps de crise, les entreprises qui ont les reins solides peuvent-elles entrevoir d’intéressantes opportunités ? Les questions...

Ce contenu est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à découvrir.

Chaque semaine, l’équipe HON vous apporte un regard expert sur le monde de l’hospitalité.

En devenant membre, vous aurez accès à un écosystème complet : contenu exclusif, emploi, etc.

DEVENIR MEMBRE

Déjà membre ?

Pour aller plus loin

Chaque semaine, l’équipe HON vous apporte un regard expert sur le monde de l’hospitalité. En devenant membre, vous aurez accès à un écosystème complet : contenu exclusif, emploi, etc.

DEVENIR MEMBRE

Inscrivez-vous pour ajouter des thèmes en favoris. Inscrivez-vous pour ajouter des catégories en favoris. Inscrivez-vous pour ajouter des articles en favoris. Connectez-vous gratuitement pour voter pour la candidature.

Déjà inscrit ? Déjà inscrit ? Déjà inscrit ? Déjà inscrit ?