
La recherche d’une nouvelle convivialité a poussé les chefs à repenser leur façon de recevoir. Si le concept de table d’hôte a vu le jour il y a déjà quelques années, aujourd’hui le genre est plus que jamais à la mode. On ne compte plus les adresses de bistrots, cantines ou les annexes de restaurant proposant des formules plus décontractées. Des endroits “bon enfant” où se restaurer est d’abord partager.
Réponse à un besoin de convivialité et de simplicité, le concept de tables d’hôtes ne cesse de faire des émules. Même les grands restaurants s’y sont mis proposant aux côtés d’une offre plus classique l’originalité de longue tablée où la proximité avec la cuisine et ses chefs est de rigueur. Un des premiers à avoir lancé cette idée est Pierre Wynants, un restaurateur belge. Dès le milieu des années 80, il propose à quelques privilégiés l’accès à une table d’hôtes située à seulement quelques mètres des fourneaux et que les amateurs de bonne chère continuent aujourd’hui de réserver bien à l’avance pour profiter du fascinant ballet de la brigade du “Comme chez soi”. _ Dans sa version “bonne franquette”, la table d’hôte propose une formule sans service à table mais avec buffet à volonté. Souvent les chefs choisissent de mélanger les genres dans un même établissement. C’est le cas du Barbezingue, un restaurant châtillonnais (Hauts de Seine) ouvert depuis le 20 janvier 2009 par Thierry Faucher, propriétaire égale¬ment de l’Os à Moelle, autre repère bistronomique situé dans le 15e arrondissement. Ici, la cuisine se décline en trois formules : côté restaurant où un menu dégustation est proposé à 30 euros, façon comptoir au“zinc du chef” pour des petits plats à grignoter directement au bar et table d’hôte à l’étage où sont proposés sous la forme d’un buffet à volonté un choix d'entrées, une soupe du jour, un plat du jour unique ainsi qu'un buffet de fromages et de desserts. _ A la Cantine des Tontons, une toute nouvelle adresse du 15ème arrondissement, la décontraction est de mise. La déco sent bon la province, les tables sont en bois et le service de table est dépareillé. Pour manger, on doit se servir. Cela ne plaît pas à tout le monde, mais c’est l’idée du lieu. Les mets sont disposés sur un vieux buffet et on a le choix entre cinq à six entrées, une soupe (un must dans ce genre de formule table d’hôte), deux plats du jour gardés bien au chaud sous de larges couvercles et quelques bons desserts. On a l’impression savoureuse d’aller déjeuner chez mamie, car la cuisine de cette “cantoche” avec ses plats mijotés, son gâteau de semoule et ses clafoutis aux abricots a un petit goût d’enfance bien dans l’air du temps. _ Si, la cuisine continue d’avoir un prix à la table d’hôte des grands chefs, dans ces nouveaux lieux de la convivialité, l’addition se fait plus douce. Est-ce une réponse à la crise ou le besoin urgent de faire redécouvrir aux clients les plaisirs de la table ? Les deux à la fois. Mais une question se pose : et le service dans tout ça ? La réponse est dans le nom des établissements : une cantine n’est pas un restaurant.Réponse à un besoin de convivialité et de simplicité, le concept de tables d’hôtes ne cesse de faire des émules. Même les grands restaurants s’y sont mis proposant aux côtés d’une offre plus classique l’originalité de longue tablée où la proximité avec la cuisine et ses chefs est de rigueur. Un des premiers à avoir lancé cette idée est Pierre Wynants, un restaurateur belge. Dès le milieu des années 80, il propose à quelques privilégiés l’accès à une table d’hôtes située à seulement quelques mètres des fourneaux et que les amateurs de bonne chère continuent aujourd’hui de réserver bien à l’avance pour profiter du fascinant ballet de la brigade du “Comme chez soi”. _ Dans sa version “bonne franquette”, la table d’hôte propose une formule sans service à table mais avec buffet à volonté. Souvent les chefs choisissent de mélanger les genres dans un même établissement. C’est le cas du Barbezingue, un restaurant châtillonnais (Hauts de Seine) ouvert depuis le 20 janvier 2009 par Thierry Faucher, propriétaire égale¬ment de l’Os à Moelle, autre repère bistronomique situé dans le 15e arrondissement. Ici, la cuisine se décline en trois formules : côté restaurant où un menu dégustation est proposé à 30 euros, façon comptoir au“zinc du chef” pour des petits plats à grignoter directement au bar et table d’hôte à l’étage où sont proposés sous la forme d’un buffet à volonté un choix d'entrées, une soupe du jour, un plat du jour unique ainsi qu'un buffet de fromages et de desserts. _ A la Cantine des Tontons, une toute nouvelle adresse du 15ème arrondissement, la décontraction est de mise. La déco sent bon la province, les tables sont en bois et le service de table est dépareillé. Pour manger, on doit se servir. Cela ne plaît pas à tout le monde, mais c’est l’idée du lieu. Les mets sont disposés sur un vieux buffet et on a le choix entre cinq à six entrées, une soupe (un must dans ce genre de formule table d’hôte), deux plats du jour gardés bien au chaud sous de larges couvercles et quelques bons desserts. On a l’impression savoureuse d’aller déjeuner chez mamie, car la cuisine de cette “cantoche” avec ses plats mijotés, son gâteau de semoule et ses clafoutis aux abricots a un petit goût d’enfance bien dans l’air du temps. _ Si, la cuisine continue d’avoir un prix à la table d’hôte des grands chefs, dans ces nouveaux lieux de la convivialité, l’addition se fait plus douce. Est-ce une réponse à la crise ou le besoin urgent de faire redécouvrir aux clients les plaisirs de la table ? Les deux à la fois. Mais une question se pose : et le service dans tout ça ? La réponse est dans le nom des établissements : une cantine n’est pas un restaurant.