Opérations

plus

Caen portée par l’histoire du Duché de Normandie

17 min de lecture

Publié le 20/07/10 - Mis à jour le 17/03/22

• Pour doper sa fréquentation et anticiper d’éventuelles baisses de fréquentation des sites historiques de la Bataille de Normandie, Caen cherche à développer son image historique normande. • La perception d’une taxe de séjour à partir de 2011 devrait lui permettre de consacrer un budget plus important à sa communication extérieure. • A l’inverse du reste du département, Bayeux vit surtout grâce à une forte présence de clientèle étrangère. La mise en place du D-Day Festival préfigure la création d’un événement destiné à doper la fréquentation des sites historiques.

Belle surprise pour celui qui arrive à Caen pour la première fois ! Un hippodrome, un château, deux abbayes, un port de plaisance et cinq musées et tout cela au cœur d’une ville reliée à la mer par un canal de 12 km : ce n’est pas si courant, surtout lorsque l’on sait qu’elle fut détruite à 80% pendant la 2e Guerre mon­diale. Cité de Guillaume le Conquérant, la ville a hérité d’un patrimoine exceptionnel qu’elle a su préserver: l’Abbaye aux Dames, fondée par la reine Mathilde vers 1060 et magnifiquement restaurée (10 322 visiteurs en 2009); l’Abbaye aux Hommes, édifiée en 1063 par Guillaume le Conquérant, avec l'abbatiale Saint-Étienne (21 313 visiteurs), le château de Caen, construit à partir de 1060 pour y abriter le palais résidentiel du duc Guillaume, et encore aujourd’hui la plus vaste enceinte fortifiée d’Europe. Sans compter le Musée des Beaux Arts (63 000 visiteurs) ou le Musée de Normandie (113 000 visiteurs), et même un parc d’attrac­tions, Festyland, qui reçoit près de 200 000 visiteurs sur la thématique de l’histoire de la Normandie.Et par mail : e-tourisme@caen.cci.frPlace-clé de la bataille de Normandie pen­dant la 2e guerre mondiale, Caen a su en garder la mémoire vivante en édifiant un Mémorial pour la Paix (près de 400 000 visiteurs) où 7 nouveaux espaces ont été mis en place cette année. C’est aussi une ville verte avec 2 000 ha d’espaces verts (soit ¼ de la cité), une ville universitaire où trois campus se partagent 25 000 étudiants, une ville très riche au niveau culturel qui accueille notamment en résidence les Arts Florissants et, entre autres, un programme de qualité dans son théâtre municipal. En 2008, l’annonce du départ de 500 mili­taires avec la fermeture de la base de Carpiquet avait fait l’effet d’une bombe dans une ville où 40% des entreprises emploient moins de 10 salariés. Dans un contexte de crise économique, où la clien­tèle adopte de nouveaux modes de consom­mation, avec une recherche de petits prix, des économies sur les prestations et la recherche d’activités gratuites, le maintien du chiffre d’affaires généré par le tourisme est d’autant plus vital. Capitale administra­tive du département du Calvados, où le tourisme génère près de 20 000 emplois, soit près de 9% des emplois salariés (44 000 emplois sont liés au tourisme en Basse Normandie, dont 20 000 dans l’hôtellerie et la restauration) Caen ne peut se passer de cette manne. En 2009, année marquée par des festivités importantes pour le 65e anni­versaire du Débarquement avec la venue notamment du président américain Barack Obama au cimetière de Colleville, la fré­quentation touristique du Calvados est res­tée stable. Si la fréquentation des musées et lieux de visite s’est améliorée, cette aug­mentation n’a pas profité à l’hôtellerie, qui reste sous la barre des 850 000 nuitées à l’année avec une clientèle à 75% française. Sur les quelque 60 hôtels du parc hôtelier de l’agglomération, le groupe Accor rassemble presque la moitié de la capacité en chambres. Selon une récente étude de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Caen, Caen Agglo détient près du tiers de l’offre hôte­lière du Calvados (Bayeux avec Lisieux, 11%). La nouveauté vient de la toute récente ouverture d’une unité 4 étoiles de 19 chambres par le chef Ivan Vautier, proprié­taire du restaurant gastronomique Le Pressoir en périphérie de ville.Le Club hôtelier, très dynamique, est né en 1984, ce qui en fait un des plus anciens de France. Il regroupe 38 des hôtels de la ville et travaille actuellement avec la municipa­lité sur la mise en place d’une taxe de séjour saisonnière à partir d’avril 2011. «Pas ques­tion qu’elle ne concerne que Caen-Ville. Nous souhaitions que les communes limi­trophes soient également concernées. Cela devrait nous permettre d’assurer la promo­tion de la ville», indique sa présidente actuelle Yolande Le Roy. De l’avis général, la ville souffre d’un déficit de communica­tion externe. «Notre patrimoine est unique, mais nous devons le faire savoir, et arriver à imposer une image forte comme d’autres villes, telle Carcassonne, ont réussi à le faire», s’enthousiasme Jean Notari, adjoint au maire chargé du tourisme dans la nou­velle municipalité. «Caen bénéficie d’une clientèle de déborde­ment qui arrive de la côte. Auparavant, la ville bénéficiait de la très forte activité esti­vale. Cette clientèle s’est tarie au fil des années et la ville a perdu 15 à 20 points de taux d’occupation en août. Nous devons communiquer pour attirer à nouveau la clientèle sur le cœur de ville», confirme Eric Minsé, président de l’office du Tourisme et directeur du Mercure Centre de Caen, plus gros porteur de la ville avec 129 chambres. L’office du Tourisme travaille sur un projet de création d’un Festival en 2011 pour l’an­niversaire de la naissance du Duché de Normandie, pendant le week-end de la Pentecôte. «Le projet est encore dans les cartons, nous avons rendez-vous avec la Région la semaine prochaine. Aujourd’hui, l’axe de communication de la ville est sur­tout culturel. Il nous faut trouver le lien avec le tourisme. Nous avons un acquis puisque nous recevons beaucoup de touristes, mais il nous faut aller plus loin. 14 personnes tra­vaillent à l’OT, dont 5 à l’accueil, c’est juste suffisant pour la prospection d’adhé­rents, la promotion des salons, le service groupes (400 par an), les courts séjours packagés et les activités annexes pour pros­pecter la nouvelle clientèle», souligne Frédérique Gervais, directrice de l’office du Tourisme. Cette année, dans le cadre de l’opération "Normandie impressionniste", l’exposition "L’estampe impressionniste" rassemblant des chefs d’œuvre de l’estampe provenant de la Bibliothèque Nationale de France organisée au Musée des Beaux Arts, devrait générer des arrivées de visiteurs plus rares, comme les Japonais. Des audio-guides en ligne viennent d’être mis en place à titre expérimental en partenariat avec Orange qui permettront de recevoir des commentaires près des monuments historiques de la ville. Au Parc des Expositions, la prochaine Foire Internationale qui aura lieu en septembre s’apprête à mettre en lumière une grande exposition sur les Indiens d’Amérique. «Ce concept est développé en interne pour 500 000 euros et est ensuite loué à d’autres villes, ce qui permet d’amortir son coût. Les expositions ont permis d’augmenter de 40 à 50 000 personnes le nombre de visiteurs de la Foire. Tout cela me conforte dans l’idée qu’il nous faut apprendre à mieux valoriser notre ville» commente le maire adjoint au tourisme.Chiffres à retenir -*110 500 : le nombre d’habitants à Caen (223 106 hab. dans l’agglomération) -*25 000 : le nombre d’étudiants -*20 000 : salariés dans les CHR en Basse-Normandie -*59,5%: le taux d’occupation moyen annuel -*844 000 : le nombre de nuitées de Caen Agglo -*400 000 : le nombre de visiteurs annuels du Mémorial -*75% : la clientèle française -*54% : la clientèle affaires -*205 000 : le nombre de passagers annuels de l’aéroport de Caen -*895 000 passagers : le trafic transmanche Caen-Portsmouth -*14 500 : le nombre d’habitants à Bayeux -*393 500 : le nombre de nuitées à Bayeux -*52% : le taux d’occupation moyen annuel -*45% : le pourcentage de clientèle étrangère -*70 000 : le nombre de résidences secondaires dans le Calvados Bayeux reste fidèle à ses sites historiquesAprès son littoral, l’attraction majeure du Pays Bessin demeure la fameuse Tapisserie de Bayeux, une immense broderie de laine de 70 m qui raconte en images la conquête de l’An­gleterre par Guillaume, duc de Normandie. Désormais inscrite au registre de la Mémoire du monde par l’Unesco, la tapisserie de la Reine Mathilde attire chaque année quelque 360 000 visiteurs du monde entier. Une valeur sûre, tout comme la cathédrale Notre-Dame (800 000 visiteurs) et le musée de la Bataille de Normandie (73 200 visiteurs), que l’on visite dans la foulée après un tour sur les plages du Débarquement. «Ce tourisme historique et culturel a suffit jusqu’à présent à bien faire vivre la ville», explique Didier Lorca, directeur de l’Office de tourisme de Bayeux et du Pays Bessin. Le montant de la taxe de séjour, mise en place depuis 2007, lui permet de financer des animations et des événements, tels les Rendez-vous à la cathédrale, programmés cet été. La saison dure d’avril à fin octobre, car faute d’une clientèle d’affaires, les hôtels ferment à l’automne. Le tissu industriel est faible et seuls quelques gros porteurs sont équipés pour les séminaires et les congrès.Après avoir connu un déficit de chambres, Bayeux s’est enrichie en un an de plusieurs unités (un Ibis de 62 chambres, un Etap Hôtel de 75 chambres, un Première Classe de 75 chambres). Il n’existe pas de club hôtelier et sur les 16 hôtels de la ville, 6 sont des 3 étoiles et 6 des 2 étoiles, le plus gros porteur étant le Novotel (77 chambres). Le groupe Accor est très présent via des franchisés, les hôtels de chaînes représentant aujourd’hui 50% du parc. La ville sera bientôt dotée d’un 4* de 30 chambres, actuellement en chantier sur un ancien parking du centre, propriété d’un hôtelier indépendant, déjà à la tête d’un 3* en ville. «Les hôteliers n’ont pas de politique de groupe. Ils sont adhérents de l’OT à titre individuel et nous épaulent dans nos actions. Mais ils sont performants individuellement», constate Didier Lorca. Le CDT du Calvados vient d’ailleurs de distinguer l’hôtel Le Bayeux, un 2* de trente chambres, pour la qualité de son accueil, ses aménagements d’isolation phonique et ses efforts en matière d’environnement.Les hôtels de la ville font figure d’exception avec 69% d’étrangers, mieux que partout ailleurs dans le Calvados. Mais aujourd’hui le TO en souffre, en baisse de 10 points, depuis les 62% atteints en 2007. Les hôtels doivent affronter la concurrence de l’hôtellerie de plein-air du littoral, ainsi que celle des chambres d’hôtes (6% de l’offre en lits), de quelques résidences de tourisme et d’une hôtellerie originale de plus en plus prisée, l’hôtellerie monastique, avec 49 chambres chez les Frères Prémontrés de l’Abbaye de Juaye et 39 en ville chez les Sœurs Bénédictines de la Joie Saint-Benoît.«Les plages du débarquement représentent depuis 65 ans un filon qui ne s’est pas essoufflé. Nous ne craignons pas que la disparition des vétérans tarisse cette manne, mais plutôt la raréfaction des énormes "coups de pub" que sont les grands anniversaires, tous les cinq ans. La présence des vétérans amène celle des présidents qui viennent les saluer. En 2009, la venue du président Obama au cimetière marin de Colleville a été suivie par les télévisions du monde entier et cela représente un énorme budget de communication que nous n’aurons jamais» explique Didier Lorca. Du coup, la micro région soigne la rénovation de ses sites et de ses musées et réfléchit à la création d’un événement touristique et mémoriel qui pour­rait attirer 4,5 millions de visiteurs par an en peaufinant son D-Day Festival qui fête sa 4e année en 2010.Jean Notari, Maire adjoint de Caen, chargé du Tourisme et des Espaces Verts, Président du Parc des Expositions de CaenComment comptez-vous améliorer la communication de Caen ? Nous avons travaillé avec les professionnels sur la mise en place d’une taxe de séjour dont la recette sera affectée à la communication de la ville pour que les hôteliers y trouvent leur compte et pour nous per­mettre de gagner en compétitivité. Elle démarre en avril 2011 et sera saisonnière pendant 3 ans. Cette recette devrait nous permettre de multiplier par cinq le budget communica­tion. Le grand potentiel touristique de Caen est largement sous-évalué et nous devrions pouvoir développer une politique de courts séjours pour remplir les hôtels le week-end pendant l’hiver.L’offre hôtelière est-elle suffisante pour attirer une clientèle exigeante? L’offre s’est améliorée et le parc hôtelier est de bon niveau. En ce qui concerne l’offre haut de gamme, nous pouvons désormais proposer l’hôtel d’Ivan Vautier, Le Pressoir, qui devrait obtenir ses 4*, et les suites de l’hôtel Mercure, d’un excellent niveau.En matière de tourisme de congrès, quid d’un nouveau Palais des Congrès ? Une importante restructuration est en cours à Caen Expo Congrès, la société d’économie mixte que je préside. Nous sommes en phase de recrutement d’un nouveau directeur dont la mission sera de développer les congrès et les expositions. En ce qui concerne la créa­tion d’un nouveau Palais des Congrès, le projet est en phase d’étude et nous l’avons pro­grammé pour le prochain mandat, dans 4 à 5 ans. Dans l’intervalle, nous faisons un énorme travail de restructuration pour rassembler, au sein d’un seul Bureau des Congrès, tant une offre de salles que des compétences, les unes et les autres étant aujourd’hui à la fois importantes et éparpillées. Par ailleurs, le Conseil général du Calvados met en place une centrale de réservation à l’échelon du Calvados, avec des passerelles dédiées, qui per­mettront tant à l’Office de tourisme qu’au Centre de Congrès d’être reliés. Une vraie résa en ligne permettra d’effectuer ses réservations et de les payer par carte bancaire. Yolande Le Roy, Présidente du Club Hôtelier Caennais, hôtel Bristol 2*“Nous n’avons pas à Caen la clientèle de 4* et les sites voisins, par exemple de la Côte Fleurie, regor­gent d’unités d’excellent niveau que nous ne pour­rons jamais concurrencer. Les résultats de l’hôtelle­rie caennaise sont fortement impactés par la pré­sence de résidences hôtelières (Pierre & Vacances, Adagio par exemple). Le Club hôtelier qui fête ses 26 ans cette année regroupe 38 hôtels, parmi les­quels les plus grosses unités et tout le monde s’en­tend bien. L’arrivée des chaînes hôtelières a permis aux petites structures de progresser. Ils ont apporté leur savoir-faire et il n’y a pas de rivalité entre indépendants et enseignes même si les uns et les autres n’ont pas les mêmes moyens à leur disposition. Je suis ravie de l’annonce de la mise en place de la taxe de séjour qui va permettre de faire la promo­tion de Caen. Même si notre clientèle est à 70% une clientèle affaires, les élus de la mairie aimeraient que Caen soit classée en station touristique. Mais encore faudrait-il que les commerçants aient envie d’ouvrir ! Nous ne pouvons pas faire venir des gens dans une ville morte. L’office du Tourisme doit avoir les moyens d’ouvrir ses bureaux d’accueil toute la journée du dimanche, les musées ne doivent pas fermer en août, et nous devons pouvoir proposer des guides anglophones pour nos clients étrangers en plein été”Max Debosque, Best Hôtel Caen Citis d’Hérouville“La chaîne Besthôtel a été créée en 2002 et compte 18 unités et 3 sont en construction. Elle a été lancée par trois anciens franchisés Envergure qui ont voulu prendre leur indépendance lorsque le groupe a vendu son enseigne Balladins. Ils se sont regroupés pour pouvoir disposer de volumes plus importants auprès de leurs fournisseurs pour leurs cinq unités. Il ne s’agissait pas de développer et de gagner de l’argent sur une structure commune mais d’optimiser la rentabilité de chaque établissement. Nous nous sommes développés petit à petit. Nos cotisations sont minimalistes et nous sommes liés par une charte de qualité avec des visites mystère. Notre objectif est d’améliorer nos comptes d’exploi­tation. Nous avons plusieurs unités en Normandie. L’année 2009 a été correcte et c’est plus compliqué sur le début d’année 2010. Sur Caen, le parc hôtelier est à mon sens en surcapacité l’hiver. En comparaison avec une ville comme Montpellier – où nous sommes aussi présents - les taux d’occupation sont médiocres, surtout si l’on mesure l’énergie que nous dépensons pour la commercialisation. La concurrence des rési­dences hôtelières, de plus en plus nombreuses, pénalise le taux d’occupation. Et même si les chambres d’hôtes ne constituent pas une part de marché importante, elles grigno­tent tout de même aussi leur part du gâteau.”Des formations individuelles pour hôteliers connectésEn partenariat avec le CDT du Calvados, le service Tourisme de la CCI de Caen a monté une série de réunions d’infor­mation sur les différents aspects pratiques de l’e-Tourisme, pour accompagner les profes­sionnels et notamment les hôteliers dans la maîtrise commerciale des nouvelles techno­logies. Au rythme d’une réunion par mois, la CCI balaye ainsi les sujets pratiques comme le montage de son site, le référencement, la commercialisation multi-canal, la gestion du Revenue management. A chaque fois, un spécialiste vient décrypter le sujet, comme Jean-Denis Vaultier, directeur de l’activité bases de données au sein de MKG Hospitality, et une fiche technique reprend les points importants.“Pour autant, nous ne pouvons pas toujours entrer dans le détail des techniques”, explique Diane Pazdyka, conseillère Tourisme à la CCI de Caen. “Nous avons donc proposé un prolongement dans le cadre du dispositif interconsulaire CLIC, propre à la Normandie, qui permet de mettre en place des formations individualisées”. Les hôte­liers de Caen et du Pays d’Auge sont friands de ces formations et notamment de tout ce qui touche à la distribution multicanal, grand sujet de préoccupation face à la montée en puissance des sites de réservations en ligne.“Nous travaillons étroitement avec le CDT du Calvados qui a le projet de mettre en oeuvre une "place de marché" électronique, une véritable plate-forme de distribution en ligne au bénéfice de tous les professionnels du tourisme du département qui peuvent s’y connecter. Il faut donc qu’ils maîtrisent les techniques de la vente en ligne. L’originalité de cette place de marché est qu’elle est accessible pour un hôtelier via une cotisation fixe et qu’aucune commission n’est prise sur les ventes. Le client est connecté directement au site marchand de l’hôtelier”, précise Diane Pazdyka. De son côté, Mathieu Charbonnier, autre Conseiller Tourisme, accompagne les entreprises hôtelières dans leur démarche de classement hôtelier.Via la CCI de Caen, le département du Calvados est d’ailleurs en train de se doter d’un observatoire de l’activité hôtelière grâce à l’intervention de MKG Hospitality pour pouvoir mieux apprécier le résultat des actions à travers les performances du dépar­tement.Renseignements sur www.cci14-manifestations.fr/tourisme.

Pour aller plus loin

Chaque semaine, l’équipe HON vous apporte un regard expert sur le monde de l’hospitalité. En devenant membre, vous aurez accès à un écosystème complet : contenu exclusif, emploi, etc.

DEVENIR MEMBRE

Inscrivez-vous pour ajouter des thèmes en favoris. Inscrivez-vous pour ajouter des catégories en favoris. Inscrivez-vous pour ajouter des articles en favoris. Connectez-vous gratuitement pour voter pour la candidature.

Déjà inscrit ? Déjà inscrit ? Déjà inscrit ? Déjà inscrit ?