Opérations

plus

Beauvais ne veut plus être qu'une escale

17 min de lecture

Publié le 06/06/11 - Mis à jour le 17/03/22

• Caractérisée par un tourisme à dominante Affaires, l’hôtellerie beauvaisienne bénéficie de la présence de plusieurs grandes multinationales sur son territoire. • Avec le développement de son aéroport spécialisé dans le voyage low cost, Beauvais voient dorénavant débarquer un contingent d’excursionnistes qui ne fait que grandir et que les professionnels et l’office de tourisme désirent capter. Au moins une partie… • La ville ne veut pas se limiter à n’être qu’une ville d’escale et joue aujourd’hui la carte d’offres séduisantes à une heure de Paris

Chiffres à retenir

_ ?1H de Paris par l'autoroute A16 _ ?Mai 1997: première liaison Beauvais-Dublin _ ?969 445 milions de passagers en 2003 contre 2 931 796 en 2010 _ ?52 liaisons low cost dans 14 pays _ ?90 000 touristes et 360 000 nuitées touristiques, 2009 _ ?38 million d'euros: chiffre d'affaires de l'aéroport en 2010 _ ?84% du trafic effectué par Ryanair“Concernant l’activité de l’hôtel, nous notons une baisse de 8% sur le début de l’année. Toutefois, nous avons bénéficié d’un bon mois de mai et ce, grâce au festival de violoncelle, qui nous permet d’accueillir chaque année des musiciens. Juin s’annonce sous de bons auspices. Notre hôtel est situé en centre ville face à la gare et propose une gamme de prix supérieurs aux hôtels proches des aéroports. Notre clientèle est composée à 75% de professionnels issus notamment des usines Spontex et Agco. Nous recevons aussi beaucoup de professionnels liés aux assurances, banques et à notre proximité du tribunal. Il n’est pas aisé de retenir les visiteurs sur Beauvais, même si la cathédrale est un magnifique monument. Il serait judicieux d’installer également un accueil de l’O.T à la gare. Il y a, à mon sens, un effort de communication à faire entre l’office de tourisme et les hôteliers. Outre le festival de violoncelle, Blues autour du zinc en mars et le Pianoscope en octobre sont des événements qui boostent la fréquentation de notre hôtel”.Bienvenue en Beauvaisis! Voilà le message des beauvaisiens aux millions de visiteurs qui transitent désormais par leur ville pour voyager dans toute l’Europe… ce qui réussit plutôt à la ville en ce début d’année selon le directeur de l’office de tourisme de la ville, Benjamin Thockler : ?Il est encore trop tôt pour avoir des certitudes mais la tendance de 2011 est plutôt positive. Un exemple: nos ventes sur les produits weekend sont supérieures à l’année dernière.C’est l’office de tourisme qui conçoit ces packs tout compris et prépayés en coordination avec les hôteliers. L’office de tourisme dépend de l’agglomération du Beauvaisis qui compte 90 000 habitants sur 30 communes. Notre particularité ? Etre à la fois proche de Paris et une destination préservée. Nous pouvons offrir la possibilité de se mettre au vert à 1 heure de Paris”. Le destin de Beauvais, située au nord du bassin parisien, a bel et bien été transformé par le succès de son aéroport…C’est en 1997 que Ryanair, la compagnie irlandaise à bas coût s'installe à Beauvais en créant la ligne Beauvais-Dublin. Aujourd’hui, l’aéroport Beauvais-Tillé est classé 10ème aéroport français en termes de nombre de passagers avec près de 2,9 millions de passagers en 2010. ?La fréquentation de l’aéroport a explosé en 10 ans. C’est pourquoi depuis 2006, il existe une véritable volonté de profiter de ce développement. Cette volonté se matérialise, par exemple, par l’installation d’un point d’accueil de l’office de tourisme à l’aéroport pour bénéficier au maximum des flux de voyageurs qui transitent sur notre territoire”, déclare le directeur de l’OT. Devenu l’un des premiers aéroports régionaux en France, du fait de sa proximité avec Paris et d'une stratégie tournée vers les compagnies aériennes à prix bas, l'aéroport de Beauvais Tillé est sans conteste un facteur très positif pour le développement économique du Beauvaisis (l'aéroport y est ainsi le plus gros créateur d'emplois).L’activité aéroportuaire profite à l’économie locale (depuis le 2008, le Syndicat mixte de l’aéroport de Beauvais-Tillé (SMABT) a accordé une concession de quinze ans à la Société aéroportuaire de gestion et d’exploitation de Beauvais (Sageb), détenue à 51 % par la CCI de l’Oise et à 49% par la société privée Veolia Transport). L’impact économique global est évalué à 400 millions d’euros et plus de 700 emplois directs. Enfin, l’aéroport constitue un moteur de l’économie régionale par sa contribution aux missions import/export, un avantage déterminant dans les décisions d’implantations d’entreprises nouvelles (élément crucial dans le développement du territoire régional). Si le flux d’origine des passagers est majoritairement parisien, 25 % vient du Nord (le solde se répartissant à part égale entre l’Ouest et l’Est).En décembre 2010, le Terminal 2 a vu le jour afin de faciliter la circulation des passagers et de mieux les accueillir. Autre avantage, il dispose d’un niveau d’équipement sans cesse en renouvellement pour rester à la pointe de la technologie (son système d’atterrissage tous temps limite les détournements liés aux intempéries). Outre les retombées touristiques évidentes, le faible coût des billets et l’importance du trafic entraînent la présence accrue d’une clientèle d’hommes d’affaires, qui ne demande qu’à être captée: ?En 2006, nous avons souhaité mesurer les retombées de l’activité de l’aéroport sur la ville. Environ 4% des voyageurs consommaient sur le territoire.En 2010, ce chiffre est passé à 6% (sachant qu’il y a eu une augmentation du trafic). Les retombées économiques sur le territoire vont croissantes. Sur un plan stratégique, le but premier de Beauvais, c’est de s’affirmer en tant que destination et non pas comme une simple point de passage ou une escale. Ceci passe par une qualité d’accueil exemplaire et la création de produits touristiques innovants et adaptés aux nouvelles demandes”, souligne Benjamin Thockler. C’est en 2008 que la ville de Beauvais a adopté un nouveau schéma de développement touristique propre à faire fructifier sa position de hub aérien européen. Benjamin Thockler : ?Notre ambition c’est d’être une destination. Notre première cible concerne les Franciliens à qui nous voulons proposer des séjours de courte durée en weekend, Beauvais étant une destination facile et proche. Deuxième cible : l’international. L’objectif étant ici de montrer aux passagers qui passent par notre territoire qu’il existe une offre sérieuse de proximité, plus une offre complémentaire”. Afin de devenir une véritable destination, le territoire du Beauvaisis doit aussi se doter d’une image.L’office de tourisme et l’agglomération entendent également se positionner sur des produits attractifs en visant certaines niches de marché innovantes, aux retombées économiques importantes: produit «séminaires low cost» sur l’aéroport, produit «luxe accessible». Pour cela, le Beauvaisis entend s’appuyer sur les marchés qui l’entourent pour ancrer les territoires ruraux et périurbains comme des zones de séjours touristiques à proximité de grandes zones d’attractivité. Benjamin Thockler: ?Pour réaliser cet objectif, nous avons recensé 6 pôles d’intérêts touristiques complémentaires. L’aéroport, la cathédrale de Beauvais, le Lac du Canada, la Maladrerie, le parc d’attraction de Saint-Paul, et enfin le pôle sud du Beauvaisis.Le territoire se donne ainsi les moyens de devenir une véritable destination touristique connue et reconnue. Et nous ressentons déjà des évolutions sensibles en la matière. Sur la clientèle régionale et parisienne, nous avons de très bons résultats sur les visites de groupes à dominante culturelle, circuits à la journée (c’est d’ailleurs la source majeure de nos revenus). Par ailleurs, beaucoup de séjours weekend sont désormais réservés sur internet, souvent en dernière minute… Les chiffres de OT éclairent cette tendance favorable (30 000 visiteurs en 2010, une évolution positive). Pour l’aéroport, nous en sommes à 40 000. En centre ville, nous recevons une clientèle française à 85%, le reste est composé d’une clientèle européenne issue majoritairement d’Espagne, d’Italie, du Benelux. Cela correspond aux chiffres de l’aéroport qui accueille 30% Français contre 70% étrangers dont 20% d’Espagnols et 20% d’Italiens”. Qu’en est-il du parc hôtelier depuis l’ouverture d’un Ibis de 78 chambres en 2010 ? Pour le directeur de l’office de tourisme, le parc correspond actuellement à la demande sur Beauvais. Le parc actuel est composé de 15 hôtels comprenant 800 chambres. ?Pour nous, il n’y a pas aujourd’hui de grands manques.En effet, si l'hôtellerie fonctionne plutôt bien en semaine, la situation est plus délicate en période de fin de semaine. A la vérité, notre priorité va plutôt à l’amélioration du parc existant avec la prise en compte du nouveau classement hôtelier et des nouvelles normes”. Mais tout cela ne doit pas nous faire oublier que l’industrie hôtelière beauvaisienne compte pour beaucoup sur le tissu industriel de la région. Les taux d’occupation satisfaisants en semaine doivent beaucoup à cette économie locale. Plusieurs grandes entreprises ont en effet leurs sièges sociaux à Beauvais, une ville dont l'économie repose aussi sur les administrations publiques territoriales : la préfecture, la mairie, le centre hospitalier. Une grande partie des établissements industriels sont sous contrôle étranger. Pour exemples, le groupe allemand Bosch détient un établissement qui fabrique des systèmes de freinage ; le groupe américain Agco détient un établissement de fabrication de matériel agricole (ex-Massey Fergusson). Renault Agriculture et Agco ont formé une coentreprise, appelée Groupement International de Machinisme Agricole (Gima), dans le secteur des études, du développement et de la fabrication de transmission ; Nestlé possède quant à lui un établissement de fabrication de glaces et de sorbets. Cette forte imprégnation industrielle sur l’activité des hôteliers a-t-elle eu des conséquences graves pendant la crise? ?Bien sur, la ville subit la crise.Néanmoins, nous arrivons à minimiser son impact grâce à nos caractéristiques: destination proche de Paris, tissu industriel dense, aéroport international low cost de proximité : un tourisme adapté aux attentes actuelles des consommateurs”, souligne Benjamin Thockler.Des villes qui profitent du low costBeauvais, Marseille, Bordeaux, Lyon, Bergerac… Tendance forte et durable: des aéroports 100% dédiés au low cost ouvrent progressivement dans les villes de province. Les passagers apprécient les coûts pratiqués par ces compagnies et se sont habitués aux restrictions en matière de services. La crise économique a aidé ces compagnies à augmenter leur clientèle... Les 1,3% de progression du trafic des aéroports de France en 2010 doivent beaucoup à l’explosion de ces compagnies discount. Ces voyages sur ces dernières années représentent désormais 20% du trafic total et pourrait atteindre 35% dans les prochaines années. Il y a peine plus d’une décennie, le secteur aérien observait ce nouveau modèle économique avec beaucoup de scepticisme. On constate que les transporteurs aériens low cost ont bouleversé l’industrie aérienne… En Europe, Ryanair a transporté 58,6 millions de passagers en 2009, soit une augmentation de 15% par rapport à l’année précédente. Ryanair, principale compagnie à Beauvais, a grandi. Au départ, seules Londres et Dublin faisaient partie des destinations. Aujourd’hui, ce sont environ 150 destinations et 557 liaisons quotidiennes qu’effectue la compagnie. Les régions lui donnent même des subventions. Car faire venir des avions sur un aérodrome régional est synonyme de prospérité économique, de tourisme et d’emploi. Beauvais veut en être l’exemple parfait.. Marie Noëlle Blain, Directrice de l’Inter-Hôtel City et présidente de l’association des hôteliers de BeauvaisQuelles sont les actions de votre association d’hôteliers ? L’association des hôteliers de Beauvais a été créée il y a une dizaine d’années. La raison d’être de ce Club est de réunir la maximum d’hôteliers afin d’être le plus efficace possible. Plus les hôteliers seront nombreux au sein de l’association, plus notre voix sera forte auprès des institutions, communauté d’agglomération et office de tourisme. Nous sommes ainsi partie prenante des discussions concernant l’avenir du tourisme en Beauvaisis. D’ailleurs, nous avons récemment oeuvré avec l’Agglomération du Beauvaisis pour une nouvelle signalétique dans la ville. Autre sujet de discussion actuel, la taxe de séjour votée par l’agglomération, elle sera répercutée par chaque hôtelier sur les nuitées de nos clients. L’argent collecté sera redistribué pour développer le tourisme de la région. Nous envisageons de nous en servir dans l’objectif d’améliorer notre communication, de créer de nouvelles manifestations sur la Ville.Profitez-vous suffisamment du trafic généré par l’aéroport ? Bien sûr, Beauvais reçoit beaucoup de voyageurs avec l’aéroport, mais ce que nous désirons c’est capter davantage de ces voyageurs. Nous avons lancé le projet d’avoir une personne salariée pendant 6 mois pour nous faire davantage connaître à Barcelone ou à Dublin, par exemple. La collecte de la taxe de séjour pourrait financer cette action. La problématique est simple. Nous avons un aéroport qui marche très bien mais nous, les hôteliers, profitons peu de ces passagers en transit. Néanmoins il y a une évolution positive. En ce qui concerne mon City Hôtel, la fréquentation de cette clientèle est passée de 3% à 12%. Dans l’esprit des voyageurs, ils arrivent à Paris… nous devons donc travailler pour que Beauvais devienne la ville-étape obligée. En réalité, Ryanair a intérêt à vendre Paris et nous Beauvais ! L’aéroport est indépendant mais je note qu’il y a une plus grande volonté de travailler ensemble et c’est dans l’intérêt de tout le monde…Comment est structurée la clientèle sur Beauvais ? L’hôtellerie beauvaisienne est majoritairement tirée par le tourisme d’affaires. 90% de tourisme d’affaires grâce aux entreprises présentes sur Beauvais, beaucoup de sites de formation. En semaine, nous avons des bons taux d’occupation mais notre souci demeure les week-ends. Sans passer 8 jours, bien que notre patrimoine le permettrait, il est tout a fait possible de retenir des voyageurs pour une, voire deux journées. Il faut essayer de leur vendre des week-ends en famille. Notre clientèle issue de l’aéroport provient en grande partie des arrivées tardives et des départs matinaux. En 2010, nos courbes ont été relativement stables. Il faudrait développer les séminaires et surtout les congrès. C’est une des pistes de développement possible. La période estivale est une saison difficile mais depuis quelques années, les hôteliers parviennent à couvrir leurs charges et ce grâce à la clientèle étrangère. Et la clientèle parisienne ? En coordination avec l’office de tourisme, la mise en place de courts séjours commence à se développer (par exemple, des packs baptêmes de l’air, détente, activités sportives).... Jean Vincent Duret, Directeur du Logis l’Hostellerie Saint-Vincent et vice-président de l’OT de Beauvais“Nous avons eu un bon mois de mai. Situés à proximité de l’aéroport, la clientèle d’affaires représente notre activité principale. La tendance de l’année 2011 marque une légère amélioration par rapport aux deux années précédentes, même si je constate que beaucoup de sociétés ont opéré des coupes budgétaires aux conséquences négatives pour les hôteliers. Nous bénéficions à Beauvais de l’implantation d’entreprises internationales telles Agco (Massey Ferguson) ou encore Nestlé. Notre hôtel dispose d’ailleurs de 5 salles de séminaires. Nous ne sommes pas loin de Paris et nos tarifs sont bien moindres, ainsi nous pouvons parfois capter une clientèle parisienne du fait de notre proximité avec Villepinte. L’aéroport de Beauvais nous apporte une clientèle importante. Même si nous ne prenons que 1 à 2 % de la clientèle en transit, c’est très positif. Nous essayons par ailleurs de créer des produits weekends, des courts séjours. Concernant le parc hôtelier, si avant la crise on pouvait dire qu’il manquait quelques chambres, ce n’est plus le cas aujourd’hui.” Jean-Michel Rousseaux, hôtel Balladins, Manager Leader Est, Nord et Belgique“Nous avons bénéficié de la rénovation des hôtels du groupe l’année dernière. En termes de segmentation, nous travaillons beaucoup avec le segment affaires en semaine. En revanche, nous arrivons à travailler avec les touristes le weekend. La situation évolue et nous profitons des clients de l’aéroport pour venir consommer du «Beauvais». Il faut dire que la réflexion est encore jeune à ce sujet mais nous nous dirigeons vers une meilleure communication grâce à la ville et au département de l’Oise. D’après moi, l’offre hôtelière sur Beauvais est suffisante. Les deux premiers mois de 2011 ont été délicats mais les courbes sont bien reparties en mars, avril et mai, avec des chiffres meilleurs que l’année dernière. J’ajoute que juin s’annonce bien. En tourisme d’affaires, cela repart tranquillement. Par ailleurs, l’hôtel a eu quelques retombées des manifestations sportives dont le Tour de Picardie. Enfin, j’espère que la taxe de séjour bientôt récoltée va servir à promouvoir la destination Beauvais. Aujourd’hui, seulement 6% des gens qui atterrissent à Beauvais consomment sur Beauvais.” Thierry Leveaux, directeur de l’hôtel Kyriad de Beauvais Sud“Kyriad est situé à l’opposé de l’aéroport de Tillé-Beauvais. En conséquence, nous ne bénéficions pas beaucoup de la clientèle en transit sur Beauvais. La nôtre est en majorité une clientèle d’affaires. J’ai moi-même démarché les grands groupes comme Nestlé, Michelin, Faurecia (équipements automobiles). Un taux d’occupation de 62%, sensiblement le même que l’année dernière. Il n’y a pas de reprise forte du tourisme d’affaire à mon sens. Nous travaillons beaucoup avec AGCO (groupe américain spécialisé dans la fabrication de tracteurs) et Massey Ferguson (machines agricoles). Nous recevons ainsi une importante clientèle provenant des pays de l’Est, qui viennent acheter ou viennent suivre des formations d’une semaine. L’aéroport ? Ryanair vend Paris mais ne vend pas Beauvais. Le week-end, nous accrochons un peu de la clientèle touristique mais nos tarifs ne correspondent pas avec une clientèle low cost qui va plutôt se diriger vers une hôtellerie économique.” Sabrina Richard, Directrice de l’hôtel du Chenal“Concernant l’activité de l’hôtel, nous notons une baisse de 8% sur le début de l’année. Toutefois, nous avons bénéficié d’un bon mois de mai et ce, grâce au festival de violoncelle, qui nous permet d’accueillir chaque année des musiciens. Juin s’annonce sous de bons auspices. Notre hôtel est situé en centre ville face à la gare et propose une gamme de prix supérieurs aux hôtels proches des aéroports. Notre clientèle est composée à 75% de professionnels issus notamment des usines Spontex et Agco. Nous recevons aussi beaucoup de professionnels liés aux assurances, banques et à notre proximité du tribunal. Il n’est pas aisé de retenir les visiteurs sur Beauvais, même si la cathédrale est un magnifique monument. Il serait judicieux d’installer également un accueil de l’O.T à la gare. Il y a, à mon sens, un effort de communication à faire entre l’office de tourisme et les hôteliers. Outre le festival de violoncelle, Blues autour du zinc en mars et le Pianoscope en octobre sont des événements qui boostent la fréquentation de notre hôtel”.

Pour aller plus loin

Chaque semaine, l’équipe HON vous apporte un regard expert sur le monde de l’hospitalité. En devenant membre, vous aurez accès à un écosystème complet : contenu exclusif, emploi, etc.

DEVENIR MEMBRE

Inscrivez-vous pour ajouter des thèmes en favoris. Inscrivez-vous pour ajouter des catégories en favoris. Inscrivez-vous pour ajouter des articles en favoris. Connectez-vous gratuitement pour voter pour la candidature.

Déjà inscrit ? Déjà inscrit ? Déjà inscrit ? Déjà inscrit ?