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Avril 2009, l’hôtellerie poursuit son chemin de croix

2 min de lecture

Publié le 01/06/09 - Mis à jour le 17/03/22

• Les vacances de Pâques n’ont pas permis à l'hôtellerie française de retrouver des couleurs. Le RevPAR enregistre une nouvelle baisse de -10,0%. Malgré cela, la France fait toujours figure de bon élève en Europe. • La baisse de fréquentation provoque une compétition de plus en plus sévère qui pèse davantage sur les prix moyens du milieu et haut de gamme.

La plongée en eau profonde de l’hôtellerie française continue. Et encore peut-elle remercier le calendrier. Le décalage en avril des vacances de Pâques a permis de limiter la casse... mais certainement pas d’enrayer la chute. Le RevPAR national enregistre un nouveau recul à deux chiffres (-10,0%). Cependant, pour atténuer leur tristesse et relativiser ce mauvais résultat, les hôteliers hexagonaux peuvent regarder les mauvaises performances de l’hôtellerie européenne (-23,8%)...Si les segments économiques maintiennent la tête à la surface grâce à la progression de leurs prix moyens, les catégories 3* et 4* continuent d’enregistrer des résultats largement en dessous de la ligne de flottaison. La baisse de la fréquentation, très sensible pour les catégories supérieures, oblige les hôteliers à s’adapter à la nouvelle donne. Depuis le début de l’année, l’écart de prix moyen entre les catégories milieu et haut de gamme est en diminution constante, traduction d’une guerre commerciale qui se joue à fleuret à peine moucheté. A l’approche d’un mois de juin traditionnellement très fort et des prochaines vacances d’été, les hôteliers retiennent leur souffle. Chaque observateur du marché attend avec appréhension les résultats de la période estivale, en espérant une stabilisation des indicateurs à la rentrée.Si les segments économiques maintiennent la tête à la surface grâce à la progression de leurs prix moyens, les catégories 3* et 4* continuent d’enregistrer des résultats largement en dessous de la ligne de flottaison. La baisse de la fréquentation, très sensible pour les catégories supérieures, oblige les hôteliers à s’adapter à la nouvelle donne. Depuis le début de l’année, l’écart de prix moyen entre les catégories milieu et haut de gamme est en diminution constante, traduction d’une guerre commerciale qui se joue à fleuret à peine moucheté. A l’approche d’un mois de juin traditionnellement très fort et des prochaines vacances d’été, les hôteliers retiennent leur souffle. Chaque observateur du marché attend avec appréhension les résultats de la période estivale, en espérant une stabilisation des indicateurs à la rentrée.

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