
L'enseigne majeure de l’hôtellerie haut de gamme asiatique s'ouvre maintenant rapidement à d’autres parties du monde, principalement en Europe et Amerique du Nord. Le groupe se présente ainsi comme une société internationale d’origine asiatique, insistant sur la qualité de service associée à son image. Austin Frost en explique les raisons et les chemins empruntés par cette stratégie de développement.
{{HTR: Il y a deux années de celà, Shangri-La affichait la volonté de doubler de taille à l'horizon 2008. A deux ans de ce cap, avez-vous conservé le rythme afin d’atteindre cet objectif ?A.F.:}} Nous possédons encore la majorité de nos hôtels en Asie et en Chine. Principalement parce que nos actionnaires sont basés à Hong Kong. Quand nous venons en Europe et en Amérique du Nord, ce sont des parties du monde où nos actionnaires n’ont aucune relation d'affaires. Dès lors, il y a plus de sens à signer un contrat de management. Mais si une opportunité financière se fait jour et qu’elle soit avantageuse pour le groupe, nous y portons également attention. Paris en est un très bon exemple puisque nous avons acheté le bâtiment. En Amérique du Nord nous n’avons que des contrats de management. Nos proprietaires sont les acteurs clés pour développper notre marque encore plus loin. Ils nous soutiennent énormément. En tant que groupe hôtelier, nous avons de la chance d’avoir les propriétaires que nous avons.Austin Frost: }} Les deux dernières années ont été immensément fructueuses pour notre groupe. Nous avons 49 hôtels en exploitation aujourd'hui et nous devrions être proches de la centaine en 2010. Mais nous ne désirons pas être un groupe global. Nous voulons être un groupe hôtelier international. Shangri-La est fondamentalement une marque asiatique. Notre berceau est à Hong Kong. Les valeurs fondamentales qui font que Shangri-La est différent des autres groupes hôteliers viennent de l’hospitalité à la mode asiatique. Nous désirons mettre un pied dans plusieurs villes stratégiques où Shangri-La serait présent pour satisfaire ses “clients nationaux”, pour ainsi dire, parce qu’elles font partie de leurs destinations régulières. Tout en continuant à croître en Asie, et en Chine en particulier, nous voulons avoir quelques navires amiraux en Europe – probablement...
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