La capitale grecque est la grande gagnante des JO de 2004. L’évènement lui a permis d’effectuer une vraie montée en force sur la carte du tourisme mondial. Et de modifier en profondeur son image, via une formidable campagne marketing et de lourds investissements publics et privés dans les infrastructures touristiques. Elle s’est littéralement réinventée. Le spectaculaire développement des équipements locaux (nouvel aéroport international, lignes de métro et tramway, axes autoroutiers favorisant l’arrivée en voiture depuis les pays voisins) a fait de la ville une destination extrêmement compétitive. Elle n’est plus seulement un point de chute estival sur la route des îles Cyclades, mais une vraie capitale européenne, vibrante, qui justifie un intense flux touristique affaires et loisirs tout au long de l’année. Avant les Jeux, Athènes n’était souvent qu’un simple point de passage. De nombreux hôtels de la capitale fermaient même leurs portes durant la saison creuse. La saison haute, de mai à septembre, demeure très marquée, mais un plus grand étalement des arrivées se fait d’ores et déjà sentir. Plus que tout, le florissant marché européen des city breaks commence à profiter à la ville. Le phénomène a même provoqué l’organisation de la City Break Exhibition 2007, grand raout annuel des professionnels européens du court séjour, signe de sa détermination à briller sur le créneau.Athènes est décidément en route vers une nouvelle ère de son histoire touristique. Pour autant, et même si son image de ville sure et européenne joue en sa faveur, elle va devoir faire face à la concurrence de plus en plus intense des nouvelles destinations (Dubaï, Chine, Croatie...). A elle de répondre au mieux aux nouvelles attentes d’une clientèle en recherche d’expériences plus que de farniente, demandeuse de packages courts séjours alléchants... Avec un visage modernisé au service d’un patrimoine culturel d’une richesse rare, Athènes...